Plus rien n'a de goût.
Depuis que tu n'es plus là,
Ma vie m'inspire le dégoût.
Mais regarde mon état...
Certains disent que je ne suis plus qu'une ombre.
Le moi, joyeux, souriant, heureux, n'est plus.
Il ne reste que ce corps, au regard macabre.
La douleur avec laquelle je vis, doucement me tue.
Mais tous ont tort, ombre je ne suis pas.
Car pour créer une ombre, il faut de la lumière.
Car une ombre est la projection d'un être,
Que cet être peut ne pas demeurer triste et las.
L'ombre bouge en même temps que le corps,
Elle peut refléter son bonheur, avec moins de détails.
Je ne reflète aucun bonheur. Suis-je une ombre, alors ?
Non, j'ai un corps, car je le sens qui défaille.
Je suis simplement vide, car j'ai tout perdu.
Pourquoi ne me croyais-tu pas,
Quand je te disais que tu étais tout pour moi ?
Toi, le plus bel amour que j'aie eu.
Tu me disais que jamais je ne comprendrais,
Combien tu m'aimais et que j'étais indispensable.
Que nous briser, jamais nous n'en serions capables.
Savais-tu alors combien moi, je t'aimais ?
Et ce jour, le plus malheureux de mon existence,
Tu m'as dit que je t'aimais plus que tu ne m'aimais,
Ton cœur était en miettes, tu as prononcé ma sentence.
Que sans toi je vivrais désormais.
Pourtant, en moi brûlent encore plusieurs foyers.
Car la flamme de mon amour ne s'est pas éteinte.
Que la flamme de l'espoir s'y est entremêlée,
Dans l'attente du dernier assaut pour retrouver ton étreinte.
Je sais que tu ne m'as pas oublié.
Je sais que je vis toujours en toi.
Alors laisse cette partie de moi s'évader et me revenir,
Afin que je puisse à nouveau être entier et guérir.
Ou garde ce bout de mon âme, laisse le à nouveau t'envahir
Et retrouve-moi, pour cette fois ne plus jamais finir..