L'orient est de passage en vain dans les nuages ;
Quelques fleurs, quelques peurs frissonnent au blanc du ciel ;
Quelques aimants ramages adviennent comme un miel ;
La cité haut perchée se dessine bien sage.
De tous nos quotidiens dénombrons les ravages :
Il n'y a plus de foin où se dore un réveil,
Il n'y a plus qu'un point au cœur de mon sommeil,
Il y a, charpentée, l'erreur de tout mon âge.
Persifle, beau merle, avec tes sifflements huant ;
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés ;
Il reste au creux de moi des larmes déroutées ;
Le noir est une teinte avivant le néant ;
Le néant est un rien qui happe et persévère,
Mettons-nous en chemin en détournant notre erre.