Sujet de discussion : La beauté de l'islam : Nusrat Fateh Ali Khan
sergeclimax69007
Membre suprême
4 mars 2015 à 00:02
Ce grand mаîtге d'une lignée soufie, ce mystique de l'islam qui savait créer de la beauté par sa voix et par les rythmes, Nusrat Fateh Ali Khan avait une manière unique d'être envoûté par le chant et d'envoûter : grandiose, hallucinant, glissant doucement en vous les éléments de sa séduction, et au gré de sa mélopée, de ses variations, de ses amplifications et de ses reprises il vous conduisait vers une attention concentrée et méditative, traversée de frissons, qu'il s'agisse d'une chanson d'amour ou d'un chant de dévotion.
Voici des deux espèces : le chant dédié au divin et la chanson dirigée vers un amour très humain.
Les deux espèces peuvent, assurément, se métisser, et - comme au soir de la lyrique des tгоubadours, quand l'Inquisition avait pourchassé le culte de l'amour concurrent de la dévotion à la Vіегgе - "Mère, Fille et Épouse du Dieu Trinitaire" -, il y a là des glissements, des confusions, mais - au contraire de ce qui navre dans la décadence du chant d'Oc - les deux coexistent, par Nusrat Fateh Ali Khan, sans s'exclure l'un l'autre.
Nusrat a, de plus, pratiqué, avec une égale réussite, les deux sortes de chant.
L'article de l'encyclopédie coopérative Wikipédia consacré à Nusrat Fateh Ali Khan :
Aujourd'hui, je lisais, de Jean Salem, des extraits d'un de ses livres sur l'atomisme antique et Démocrite, Leucippe, Épicure, Lucrèce. Jean Salem met en relief un élément de jonction sociale très fort dans les cercles épicuriens : l'amitié, la bénévolence envers bien des êtres, aspect qui a pu - comme chez Diogène d'OEnoanda - s'étendre jusqu'au simple passant, ce riche épicurien ayant fait inscrire en grands caractères le long de sa villa le compendium essentiel de la doctrine du bonheur épicurien, accessible et praticable par tous : je crois que Nusrat Fateh Ali Khan appartient à mon cercle d'amitiés, au-delà des divergences, qui nous eussent affrontés, quant à l'existence d'un dieu (que les épicuriens ne mettaient pas en doute, le voyant exister, dans les espaces entre les mondes, sous une forme anthropomorphe composée d'atomes subtils, se renouvelant sans cesse, si bien que les dieux - au pluriel - sont les rares êtres éternels, au reste indifférents au sort des humains, et ne se prêtant à aucune justice post mortem).
L'amitié épicurienne procure aussi, par la remémoration des souvenirs, une recomposition de l'âme, en lui restituant des images émanant du passé, et donc l'effectivité toujours présente et agissante et reconstituante des bonheurs vécus ensemble : le bonheur que m'a procuré Nusrat Fateh Ali Khan doit être ici ravivé, me revivifiant en vertu du рlаіsіг pris autrefois à son écoute.
Et, voilà comment je suis un irréductible athée
et comment je me sens tenu par la reconnaissance
à l'égard de ce mystique de l'islam, ce mаîtге du Pakistan,
tellement émouvant, touchant au plus haut degré.
draconis
Légende urbaine
5 mars 2015 à 17:39
Associer beauté et Islam devient rare, tu n'as pas tort, Climax, de montrer un autre aspect de l'Islam. Les media se contentent de nous en présenter que le côté négatif, celui de l'intégrisme, peut-on y voir, une manipulation des mаssеs, cette manière de procéder est en tout cas très partiale.
greenary2
Membre élite
5 mars 2015 à 18:12
Ce qui est terrible aussi, c'est que l'islam est toujours associé aux terrorisme car c'est la seule raison qu'ont les médias de parler de cette religion. En fait ce qui est nauséabond pour nous comme pour les musulmans, c'est que si l'islam n'est pas lié au terrorisme, les terroristes eux sont liés à l'islam de près ou de loin!...
draconis
Légende urbaine
5 mars 2015 à 18:17
Green, on a tendance à affirmer que, la presse incarne le quatrième pouvoir, elle constitue en fait le premier, elle fait tomber des gouvernements, provoque des psychoses, mets à l'index des communautés, chacun d'entre nous vote, certes nous élisons nos représentants, mais sur quelle base ? Sur ce que la presse nous vепԁ.
Au risque de paraître à mon tour intégriste, je dirai ceci, je n'aime pas les journalistes, je ne cautionne pas ce que l'on me sert dans les JT, j'ajouterai que les GIA dans les années 90 en Algérie, savaient traiter ces manipulateurs comme il se doit.
greenary2
Membre élite
5 mars 2015 à 18:18
Green, on a tendance à affirmer que, la presse incarne le quatrième pouvoir, elle constitue en fait le premier, elle fait tomber des gouvernements, provoque des psychoses, mets à l'index des communautés, chacun d'entre nous vote, certes nous élisons nos représentants, mais sur quelle base ? Sur ce que la presse nous vепԁ.
Au risque de paraître à mon tour intégriste, je dirai ceci, je n'aime pas les journalistes, je ne cautionne pas ce que l'on me sert dans les JT, j'ajouterai que les GIA dans les années 90 en Algérie, savaient traiter ces manipulateurs comme il se doit.
Si j'étais un singe mon cher Drac, je t'applaudirais de mes quatre mains!
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