La démocratie. On n'aura pas mieux. On ne peut que la décliner.
Par contre, quant aux dirigeants, on est ça qu'on veut ou qu'on ne voulait pas. Quand je vois les abstentionnistes, j'estime que ceux-ci n'ont pas le droit de se plaindre.
Quand en 2002, il y a 16 candidats, je crois qu'il y a de quoi choisir.
Donc on a les dirigeants qu'on veut quand on vote. Et les dirigeants qu'on ne veut pas quand on ne vote pas.
Quant au vote blanc ? Légitime. Mais à compter soit avec le oui soit avec le non selon l'élection ou le référendum concernés.
Donc moi je n'ai pas voté pour le président actuel, mais néanmoins puisque c'est la démocratie, je respecte le vote.
Donc désolée s'il y a des abstentionnistes ici, mais ceux-là choisissent les gouvernements qui se mettent en place. Donc je les mets dans les camps du oui à ce qui se met en place. Donc je leur dénie le droit de se plaindre.
Désolée d'être aussi dure.
Christelle.
La démocratie, on n'a pas besoin de la décliner. Elle sait faire cela toute seule.
Les abstentionnistes manifestent par leur abstention le droit de se plaindre et cette plainte est entendue puisqu'on leur dénie le droit de se plaindre !
Moi qui voulais voter pour un homme ou une femme de culture, je me suis abstenu, parce que ceux qui ont sollicité mon vote se comportaient comme des marchands de lessive. D'ailleurs ils s'y sont tellement bien pris qu'avec eux les votes sont plus blancs que blanc. Il y avait une odeur de lavande dans les bureaux de vote !
Tu vois, tu peux me dénier le droit de me plaindre, cela ne m'empêche pas de continuer à grogner. Pourtant je ne suis même pas méchant, en fin, pas trop !
Il faut choisir le moins mauvais. Car le grand candidat idéal n'existera jamais. Une seule personne peut correspondre à ses propres idées : c'est soi-même. Et encore si on est sûre de ses idées. C'est pour ça que je ne laisserai jamais les autres décider à ma place. Et que lorsqu'on a le choix, et bien on prend celui ou celle qui se rapproche. Sinon on se présente.
Bon après, je comprends ceux qui ne votent pas par convictions, mais je parle des autres qui ne se déplacent pas parce que c'est fatigant de prendre 5 minutes pour aller voter et qui après se plaignent par ce que le pouvoir en place n'est pas celui qu'ils auraient voulu. Et surtout se plaignent parce que les autres électeurs n'ont pas fait le devoir de citoyens qu'eux-même n'ont pas fait.
Parfois avant de critiquer un pouvoir, il faut regarder ce que nous avons fait ou non pour que ce pouvoir ne soit pas ainsi ou le plus modéré possible.
Je suis d'accord avec la phrase de Tocqueville. Le gouvernement c'est nous qui l'avons mis en place, même ceux comme moi qui n'ont pas voté pour lui. D'ailleurs, c'est ça la démocratie : faire entendre sa voix.
Quant aux abstentionnistes, je serai favorable, comme pour le vote blanc qu'ils soient compter avec le oui ou le non selon la gravité de la question.
Bises.
Christelle.