La Fadiste Parisienne Mané Santos - Musique & cinéma

Parisiens, vous avez bien de la chance.

Sans aller jusqu'aux terres du Portugal,
vous pouvez manger et puis écouter du Fado
chaque semaine dans de nombreux restaurants
qui se transforment en "Casas de Fado"["Maisons de Fado"]
et notamment vous pouvez entendre
la voix de Mané Santos établie en France
depuis bien des années, mais qui continue,
non pas dans la nostalgie, mais parce que
le Fado est un genre musical très vivant
et que l'on ne peut remiser dans un musée
des traditions populaires qui en seraient à mourir.


Vous pouvez, chaque semaine, entendre Mané Santos à "L'Express", 148 rue Cardinet, 750107 Paris mais rendez-vous sur le site du journal gratuit "Lusojornal" et retrouvez l'encart de quatre pages centrales consacrées (il y a deux mois, plus ou moins) au Fado en France, vous serez ébahi du nombre de jeunes lusophones qui se consacrent au Fado, en France, parce que "cela leur correspond".

Par ailleurs Mané a enregistré un CD "dans les conditions du direct", CD que je vous recommande. Ce CD est simplement identifié par son prénom !

Vous noterez qu'elle, elle a du coffre et qu'elle n'a pas besoin de micro pour moduler sa voix et la faire porter. Notez aussi l'atmosphère recueillie qui est le signe qu'elle n'écorche pas le Fado & qu'elle sait capter l'attention des plus bavards !

Voici plus précisément ce que j'ai retrouvé dans ma discothèque pour le CD de Mané : son titre est "Fado subtil" ; il a été enregistré dans les conditions du "direct" les 26, 27 et 28 Février 2003 au Studio Sysmo à Paris ; les (c) & (p) sont de 2003 et appartiennent à Sunset-France ; c'est un disque "Play a Sound" ; son identifiant abrégé est PS 65275.

C'est quand même mieux, non ?

Juste magnifique...et cette guitare , du même nom , un instrument exceptionnel........................!

Depuis qu'un jour je suis rentré par pur hasard dans un bar à Fado à Lisbonne j'apprécie cette musique et ce chant, mais aussi l' ambiance qui règne dans ces bars, ce public qui suit le "fadista", reprend ses refrains

Depuis qu'un jour je suis rentré par pur hasard dans un bar à Fado à Lisbonne j'apprécie cette musique et ce chant, mais aussi l' ambiance qui règne dans ces bars, ce public qui suit le "fadista", reprend ses refrains

Oui, ce sont des atmosphères exceptionnelles ! Et l'on perçoit combien un(e) artiste peut déployer tout son talent, et l'affiner, et l'exercer, et chaque jour progresser dans ce contact avec un public en nombre restreint, qui n'attend pas la performance mais qui attend d'être ému, sur des paroles qu'il connaît souvent tout aussi bien que le (la) "fadista".

Oui, les artistes portugais s'astreignent à cet exercice pour leur plus grand bien, avant d'être propulsé(e)s sur des scènes plus "importantes" par leur espace et le public visé ! Et ils y retournent ! La sœur d'Amâlia Rodrigues, qui a bien quatre-vingt ans, chante régulièrement dans une maison de Fado, à Lisbonne & pourtant quel nom que celui de Rodrigues au Portugal bien au-delà du Fado : dans l'ordre symbolique !