La lumière à Lisbonne a des reflets dorés
Qui se dispersent en éclats par dessus le Tage,
L'argent troublé et l'or qui tremble n'ont pas d'âge
Et impriment à mes yeux des fantômes adorés :
Les Mauresques voilées, aux regards implorés
Par des amours-suppliques adviennent au passage
De mon instant présent, et abordent au rivage
En halos de blancheur du soleil transportés,
Et la Mer de Paille, en ses reflux et sa force,
Écoulant leurs murmures contre le temps féroce,
Ressuscite parmi l'errance des bateaux
Les felouques rétives aux langueurs des touristes :
Et les buissons arabes se mêlent aux ruisseaux
Des voix lusitaniennes qui remontent les pistes.
Climax69007, le Dimanche 17 Novembre 2013.
Ir-me do tempo ao revés :
Entretanto Pedro e Inês
Se enamoram com carinho ;
Não tenho nenhum jeitinho
Para os olhares francamente
Ou ser louco eternamente ;
Pedras retratam os rostos
Que ficaram nunca idosos ;
Não há lembranças passadas,
Só há memórias pousadas,
E na passagem do tempo
Sentimos a voz do vento ;
Os amores de Pedro e Inês
Na garganta do freguês
Têm sua lenda restituída ;
Inês nunca foi vencida.Climax69007, Dоmіngo, 18 de Novembro de 2013.
De Maria Helena Vieira da Silva, son "Estuaire bleu", un des rares espaces de type réaliste (descriptif d'une réalité extérieure) qu'elle ait peint, et qui rappelle quelque peu, hormis la largeur grandiose, l'estuaire du Tage, la Mer de Paille qui se trouve devant la ville de Lisbonne :