La lumière tranche infiniment cette lame,
Disposant d'un côté les ocres à volonté,
Et de l'autre un brouillard avec la bleuité
Emportant aux voyages, vers la rebondie lame,
Vers les algues effilées où déposer toute arme,
Vers le vol en suspens, vers la tranquillité
De la muette absence, le souci éventé
Me faisant divaguer sur le diluvien parme
Que la résille empalme au chemin palpitant
De la constellation animant ta poitrine,
Où possédée par toi ma possession incline,
Des ferveurs animée, au soleil irradiant
De ton œil en pétales, de ton œil en amande,
De ton œil vagabond qui jamais ne s'oriente.
Climax69007, le Dimanche 11 Mai 2014.