Quant aux rapports entre forme républicaine et puissances capitalistes, les historiens ont établi que sans les subsides des capitalistes allemands, le nazi Hitler n'aurait jamais accédé à la chancellerie, et que le fascisme n'aurait pas remporté le pouvoir sans le soutien décidé du patronat italien.
Le fascisme et le nazisme ont été les formes ultimes de la sauvegarde institutionnelle du capitalisme, après la défaite des révolutions allemande et italienne, il y a un siècle, toute l'Europe ayant été balayée par une vague révolutionnaire consécutive à la première guerre mondiale.
Je renvoie à l'étude fondatrice de Daniel Guérin (rééditée de nombreuses fois), "Fascisme et grand capital" ; vous voyez plus bas, avec cette étude, sa contribution à la saisie de ce qu'est le nazisme, puisqu'il aura voyagé en Allemagne pendant les premiers mois décisifs du pouvoir nazi.
Et je recommande les études d’Annie Lacroix-Riz, dont celles consacrées au patronat français, soutien de notre fascisme national, le pétainisme, pendant l'occupation nazie de la France.
Les historiens militants n'en sont pas moins rigoureux : au contraire, ils et elles ont avantage à recueillir des sources impeccables ; et, croyez-moi, la neutralité en histoire est une fable destinée à abuser les crédules ! A vrai dire, un historien est toujours porteur d'une idéologie qui aimante et informe le cours de ses travaux !
Une république est toujours malade du capitalisme.
Et le propos de Didmi, sur la réduction tendancielle de l’État à ses fonctions régaliennes, montre que les mêmes recettes, appliquées différemment, sont activées.
Retenez ce chiffre : trois cents milliards d'euros pour la loi de programmation mitaine française 2018-2023, alors qu'E. Macron & sa camarilla déclarent é-pou-van-ta-bleuhs - notamment - la Sécurité sociale, l'assurance-chômage et dispendieuses les communes (qui n'ont même plus les dotations nécessaires pour entretenir le réseau des communications routières).
Un des traits communs du fascisme et du nazisme aura été l'investissement massif dans l'armement, pour la mise à mort de millions d'hommes et de femmes, dont les Allemand(e)s et les Italien(ne)s.Le macronisme, ça craint !
Le macronisme, issu du dernier revirement de veste du Parti socialiste en France : l'investissement de l’État par des gens dits "socialistes", pour gouverner à l'encontre du socialisme serait-il le plus gradualiste.