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La rousseur des pignes blanchissait sous le ... - Littérature & poésie

Sujet de discussion : La rousseur des pignes blanchissait sous le ...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 1 février 2015 à 16:28
    La rousseur des pignes blanchissait sous le soleil. Les saisons précipitées aux fruits du végétal tapissaient les chemins. Les grands pins espacés abritaient fraternellement les attentes et les courses.

    Plus loin, sur la plage, l'océan, d'un perpétuel orage, balayait et creusait le sable. Les arbres se balançaient et craquaient, sensibles à la poussée des vents. L'air avait la lourdeur de l'été.

    La permission des parents accordée, on s'éloignait vers l'endroit où se tordaient les rails mangés de rouille.

    Juste arriver au moment où, attiré seul à seul, sous le couvert des arbres, on dépisterait le garçonnet et verrait s'assombrir le visage toujours souriant. A peine détromper son amour, avant que ne viennent les sanglots de nouveau apparaître en sauveur, et retourner ensemble auprès des familles.

    Oui, le jeu était de perdre le garçon trisomique, oh pas trop, qu'il n'aille pas se plaindre à sa mère.

    Et les grands pins familiers n'avaient pas de regards pour cette enfance.

    Climax69007, le Dimanche 1er Février 2015.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 1 février 2015 à 18:28
    Je serai seul une éternité, et habité par cette ombre
    Portugaise amicale, plénière hauturière, navire qui sombre
    Dans le flot de ces larmes, vainement répandues, et tellement
    Pressé que la descente au tréfonds de mes songes, mon vif aimant,

    Me précipite et m'ensorcelle en ce couteau, où je succombe,
    Et la basсule au noir, qui m'efface et me prend, me porte au comble
    De l'amour consacré, autrefois dédaigné, patiemment
    Tissé de cette nuit, couleur de cette argile, mon bel аmапt.

    Les cigales ne chantent en aucune manière au fil du temps,
    Et les vents ne balaient, et ne remuent, aucunement, l'étang,
    Tout se fige et se noie, tout devient sans pourquoi, à cette lame

    Qui me poursuit, me navre, et m'éviscère, au piquant d'une larme.
    Et l'orage est en moi et me jette en la nuit, ne distinguant
    La volée de l'alouette, au gré de mon cœur, mon beau fringant.

    Climax69007, le Dimanche 1er Février 2015.

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