Je serai seul une éternité, et habité par cette ombre
Portugaise amicale, plénière hauturière, navire qui sombre
Dans le flot de ces larmes, vainement répandues, et tellement
Pressé que la descente au tréfonds de mes songes, mon vif aimant,
Me précipite et m'ensorcelle en ce couteau, où je succombe,
Et la basсule au noir, qui m'efface et me prend, me porte au comble
De l'amour consacré, autrefois dédaigné, patiemment
Tissé de cette nuit, couleur de cette argile, mon bel аmапt.
Les cigales ne chantent en aucune manière au fil du temps,
Et les vents ne balaient, et ne remuent, aucunement, l'étang,
Tout se fige et se noie, tout devient sans pourquoi, à cette lame
Qui me poursuit, me navre, et m'éviscère, au piquant d'une larme.
Et l'orage est en moi et me jette en la nuit, ne distinguant
La volée de l'alouette, au gré de mon cœur, mon beau fringant.
Climax69007, le Dimanche 1er Février 2015.