La tristesse exige une longue patience - Littérature & poésie

La tristesse exige une longue patience,
Parmi les paysages encrassés de brouillard,
L'effacée silhouette et le papier buvard,
Dans l'âme dérivant et l'infinie partance ;

La tristesse est rongeuse, récusée l'insouciance,
Elle s'impose en déclinant le mot bavard,
Elle perce et tгапsperce, met au jour sur le tard
La plainte oubliée en soi, entre-deux qui balance ;

Insupportable au quotidien entendement,
Elle creuse notre âme en un long creusement,
Elle nous enchaîne et développe une entente

Avec la mort, l'amour, et fait grossir l'errante
Trace d'une absence inconcevable ; et le temps
S'élide et s'élude : et comme il devient latent !

Climax69007, le Dimanche 11 Janvier 2015.

Papier buvard !



Laissez brûler les petits papiers <3

Papier Bouvard :

Sacré Bouvard !!

Papier buvard !

Laissez brûler les petits papiers <3

Je ne connaissais pas, du tout, merci ! "Papiers chiffons", "Papiers d'argent", "Laissez brûler les petits papiers", "Un soir puissent-ils vous consoler" : oui, tout y est. J'ai de ces petits papiers, traces de moments, gris-gris, souvenirs collants, instants éternisés, instants dévorants, instants qui sont passés, ...