La tromperie est-elle propre aux hommes? (page 2) - Entre garçons (forum gay)

bin tromper genetiquement ou pas ne doit pas encore etre un gros soucis,c est le mal que cela peut faire au partenaire qu il faut pas oublier.tromper c est agir contre le couple(si celui ci n est pas d accord)et c est peut etre aussi mentir sur la relation que tu as avec ton partenaire avec le sехe.

Je pense qu'il n'y a pas plus d'hommes ou de femmes qui trompent leur partenaire ! tous les hommes ne sont pas tous des salauds et des goujats ! pour ma part quand je suis dans une relation amoureuse je suis fidéle à mon mec et je ne vais en aucun voir ailleurs ! c'est ça le respect !

C'est malin! Maintenant j'ai peur que mon homme me trompe...

va voire le post sur la jalousie,lol tu verras que ca sert a rien.ici on parle de tromper,parce que je suis sure que des couples sont consentent dans leur echange donc le but et de ne pas tromper ,d avouer ses ecarts et de trouver un partenaire qui trouvera ca normal.si pas pour moi c est mentir,faire du mal a soi meme et aux autres.et c est pas bien.

Je reste persuadé que la personne qui trompe (homme ou femme) est insatisfaite de sa vie de couple (de manière consciente ou non) parceque le couple est foireux ou parceque c'est un éternel(le) insatisfait(e), ou le désir de renouveau,...
Je pense que c'est une manière de mettre son couple en danger, peut-être pour mettre fin au couple ou pour mettre des sujets difficile sur la table, car si le mari(la femme)volage fait tout ce qu'il(elle) peut pour ne pas se faire griller, c'est ce qui fini toujours par arriver...

La tromperie , c'est de ne pas dire en face ce que l'on pense de l'autre .
De dire une chose alors que l'on pense le contraire .
L'amour rend aveugle et je m'en suis rendu compte hier soir !

J'ai lu avec attention vos réponses. Il n'est pas facile d'expliquer l'infidélité. Il n'est pas facile de trancher à savoir qui de l'homme ou de la femme est le plus ou le moins fidèle!

Etant un homme, voici un peu ce que j'en pense pour l'homme.
Selon ce que j'ai lu sur le sujet, la psychologie explique en partie l’infidélité masculine mais la physiologie joue un rôle, elle aussi. On dit même que ce rôle serait majeur dans l'infidélité. On pourrait croire que je tente de déculpabiliser ou de justifier les hommes infidèles mais ....ce n'est pas mon intention. Je ne rapporte qu'un fait réel
Il est connu que l’homme serait plus enclin à la polygamie que la femme pour une raison psychologique. Chez lui, amour et sехe sont souvent dissociés. Selon les psychologues, cette dissociation n’est pas uniquement liée à un phénomène culturel ou historique. Ainsi,beaucoup d'hommes sont capables d'avoir des relations sехuеllеs sans aucun sentiment amoureux contrairement aux femmes qui ont une notion de l’amour plus globale. Elles ont bien souvent besoin d'aimer et d'être aimées pour faire l'amour.

Physiologiquement l'homme secrète de la testostérone, tout le monde le sait. On pourrait même dire que c'est là sa caractéristique fondamentale. Chez lui, c'est cette hormone sехuеllе qui commande le désir et le renouvelle sans cesse. Au moment de sa sécrétion par les tеstісulеs (le phénomène se produit plusieurs fois par jour), l’homme se sent animé d’une pulsion à laquelle plusieurs se sentent "poussés" pour ne pas dire *obligés" de répondre... pour accéder à un bon équilibre physique et psychologique.
C’est ainsi que plusieurs sехologues expliqueraient le comportement "chasseur" de l’homme, et sa propension à rechercher une activité sехuеllе à l’extérieur du couple.

Lorsqu’on est amoureux, on n’éprouve pas le besoin d’aller voir ailleurs avez-vous dit! Et c'est vrai pour la majorité des couples. Mais on sait aussi qu'avec le temps, on fait l'amour moins souvent qu'au début de la relation et que ce changement peut, petit à petit, avoir un impact sur notre désir de l'autre. Et malgré l'amour, c’est lorsque le désir pour l'autre s'amenuise ou disparaît, qu’il y a ou peut y avoir infidélité.

Renoncer ou continuer? C'est la question que j'avais posée dans un autre post en pensant à une relation qui débutait. Il est évident qu'on peut aussi se poser la même question pour une relation qui dure depuis un certains temps.

Malgré le désir qui n'est plus, beaucoup de couples se sentent obligés de continuer à vivre ensemble parce que pour eux, soit qu'il existe une "obligation de durée", à cause d’un contrat de mariage, d'un pacs ou de la présence d’enfants par exemple pour les bi soit par espoir d'un changement, soit par peur de se retrouver seul, soit par .... Plusieurs raisons font que les couples continuent ensemble....bon gré mal gré. Malheureusement, quand on se sent obligé de "rester" en couple, il s’installe, au bout d’un certain temps, qu'on le veuille ou pas, une relation “désехualisée”. Même si ce type de couple peut trouver d'autres centres d’intérêts que la sехualité pour rester ensemble, à mon avis, cette situation débouche souvent sur des conflits et le partenaire "désехualisé" finit par se sentir dévalorisé aux yeux de l'autre. Le passage à l'infidélité devient alors sa roue de secours, si je peux dire, pour son bien être et phychologique et physiologique.
L'important dans un couple, c'est de se parler. L'infidélité peut aussi découler d'un problème de communication. Des désirs et des besoins non exprimés entraînent inévitablement des frustrations et des comportements qui auraient pu être évités en se parlant.

" L’infidélité des hommes n’est jamais totalement dépourvue de souffrance. "

Pour finir, un extrait d'un excellent bouquin que je vous conseille si le sujet vous intéresse....

« L'infidélité est un phénomène à la fois courant et tabou : on la pratique mais on la tait ! Selon des études méthodologiques européennes et américaines, 20 à 30 % des hommes et 15 à 20 % des femmes auraient eu des relations sехuеllеs extraconjugales.

Ceux et celles qui discutent explicitement de fidélité avant le mariage ont plus de chances de rester fidèles. L’intolérance à l’égard des relations extraconjugales est majoritaire parmi les couples récemment constitués, mais tend à s’atténuer avec le temps : plus de 40 %, après 15 ans de vie commune, croit que l’amour peut exister sans fidélité. Les membres d’un second mariage sont encore plus ouverts face à l’infidélité, du moins sur papier. L’infidélité se retrouve dans toutes les classes sociales et dans tous les pays, y compris les plus répressifs. »

"Infidélité" d’Yvon Dallaire, Psychologue-Sехologue.

Je vais une fois de plus me faire l'avocat du diable : et une obligation réciproque d'infidélité, ça ne serait pas mieux ou plus dédramatisant ?