LA VIE
Nul ne sait ce qu'elle est... Souffle microscopique?
D'aquatique géante? Ou d'aoûtat qui pique?
Tout être en est pourvu, mais on ne la voit pas.
Chacun doit la nourrir en prenant ses repas.
C'est le monde animal qui la transporte agile
En l'environnement végétal immobile,
Mais cependant lui-même en est doté par Dieu.
La vie combat la mort qui du néant est mieux.
Elle nous est transmise en la sublime flamme,
Car nul homme ne crée, ainsi que nulle femme,
Ce merveilleux prodige apte à nous succéder.
Et de la protéger chacun est оЬséԁé.
Elle est pour l'un coriace et pour l'autre fragile.
Laborieuse, ou bien radieuse et facile
Quand on a de la chance... Or souvent l'accident
Peut rendre douloureux, par un mal obsédant,
A supporter ce bien d'un avenir bien maigre,
Ce qui peut inciter, pour ce futur trop aigre,
Que par l'euthanasie on veuille l'abréger.
De conserver la vie on doit donc l'exiger...
La vie est invisible elle aussi pour la vue.
C'est pour nous l'essentiel... Quelle triste bévue
Serait son gaspillage et de priver le coeur
De pouvoir espérer notre part de bonheur.
Car si la vie est brève en un corps sur la terre
Elle doit supporter, à l'âme qui l'espère,
De posséder la clef pouvant ouvrir un jour
L'éternité du ciel en offrant son AMOUR.
L'ESPOIR qui nous soutient alimente le rêve
Pour rechercher toujours à découvrir sans trêve,
Prédestinés peut-être, appelée l'âme soeur,
Celle qu'on ne peut voir alors qu'avec son coeur...