La vie, n'était-ce donc que cet effleurement
- Vers le soir sur mon front - d'un Ьаіsег tant fragile ?
La vie, n'était-ce donc que cet affleurement
De l'émotion livide, si vainement futile ?
La vie, était-ce à peine s'apercevoir - la nuit -,
Qu'il y avait des larmes, écoulement limpide ?
La vie, était-ce donc la fièvre et puis l'ennui
Se mélangeant іпtіmеs - leur saveur insipide ?
La vie, était-ce à peine le vide atermoiement
Aux moments décisifs, sentiment volatile ?
La vie, était-ce donc le vif enterrement
- Dans mоп согрs déchiré - d'une fuite subtile ?
La vie, était-ce à peine entrevoir mon ami,
Pour le voir disparu - pour rencontrer le vide ?
La vie, était-ce donc le pas à peine inscrit,
Le visage ennoyé - la mort simple et avide ?
Climax69007,
à la mémoire de C. J. S. Gonç. de Alm.,
le Samedi 28 Mars 2015.