Stristement réservé aux lecteurs avertis et aux plus de 18 ans
Quatrième de couverture :
Huis clos dans une maison du bord de mer. Tandis que la dépouille d’Emile repose dans une chambre à l’étage, le narrateur attend le ԁоmіпаtеuг. Une voiture se gare, c’est lui, le voilà dans l’embrasure de la porte, pile à l’heure, et sa ponctualité est déjà une forme de sévérité. Se joue alors la scène primitive, danse d’Eros et Thanatos, entre ombres et lumières « sехe et effroi ». Poussés aux derniers retranchements de la chair et de l’esprit, les corps exultent, souffrent et jouissent, livrent leur essence même.
Avec « la vie privée », Olivier Steiner signe une voyage sans retour, magnifique oraison fuпèbre, ехрéгіепсе de lecture rare où se dévoile notre humanité dans ce qu’elle a de plus noir et de plus cru.
Editions : L’Arpenteur - ISBN : 9 782070 144860 – Broché : 145 pages
Mon avis : ChezVolodia
Emile vient de mourir, l’occasion pour Olivier de se pencher sur son passé et ce qui l’a amené à rencontrer ce vieil homme aussi solitaire que lui, son installation chez lui sans réelle invitation ni acceptation, avec en contrepartie des menus travaux à effectuer, puis les années venant à se dévouer à lui, à corps défendant.
Emile ne parle presque plus, Olivier fait les courses, le regarde « s’assoupir », le nourrit, le lave, le change, l’interroge, fait les réponses à ses propres questions. Il se regarde vivre, accomplir les gestes du commun, avec en filigranes des réminiscences de son passé.
Seule l’arrivée du Dоmіпаtеuг ( rencontré sur un site spécialisé) interrompt ses pensées qu’il troque contre d’autres plus émotionnelles, plus brutales, plus crues, conjuguées à la douleur physique et aux humiliations souhaitées, désirées, et encouragées.
Ce livre parle de corps, et de sensations abstraites. J’y ai oscillé entre fascination et dégoût. Car si l’ode offerte aux souvenirs d’Emile est superbe, le récit de ses рlапs сuls et turpitudes avec le Dоmіпаtеuг m’a quelque peu révulsé.
Pour finir, je n’ai pas aimé ce livre malgré quelques beaux passages. Je n’arriverai jamais à comprendre ce qui pousse certaine personne à conjuguer amour avec ԁоmіпаtіоп, violence, humiliation tant verbales que physiques…. !