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L’anorexie mentale, comment s'en sortir??? - Entre garçons (forum gay)

Sujet de discussion : L’anorexie mentale, comment s'en sortir???
  • ghost Membre pionnier
    ghost
    • 18 juin 2008 à 23:30
    L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2% des femmes. Cette maladie concerne essentiellement les jeunes filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l’âge de 9 ou 10 ans. Les garçons sont moins touchés (9 anorexiques sur 10 sont des filles).
    On en parle tellement en ce moment, qu'on croit connaître. Mais pourtant, on ne connaît rien. Et encore moins le fait que beaucoup de jeunes hommes en souffrent. J'ai de nombreuses questions concernant les causes de la maladie. Je me demande pourquoi les hommes n'en parlent pas ? Pourquoi souffrent-ils aussi de cette maladie dite "féminine" ? Savent-ils ce qui a provoqué cet état ? Est-ce une image de l'homme parfait qu'ils recherchent comme le supposent certains articles ?

    Et aussi, s'ils sont hospitalisés, dans quelles structures ? Dans quels services ? Combien de temps ? Ont-ils le droit d'avoir des visites ?

    Je me demande aussi quelle est la structure familiale ? Le rôle de père ? De la mère ? Le regard porté sur lui par eux ?

    il faut savoir qu'environ 10% des anorexiques meurent des suites de leur maladie, soit par dénutrition, soit par suicide...

    Au fil des discussions avec des internautes, je m'aperçoit que le milieu gay concentre un nombre très important d'anorexiques. je voulais par ce sujet pouvoir obtenir de plus amples informations sur votre regard par rapport à cette maladie, par rapport à l'alimentation en général.... comment aider au mieux sans forcer, sans non plus renoncer à donner une main à celui qui souffre, doublement, puisque en cachette.... un homme doit rester fort et invincible, au regard de bien des personnes.... mon père me dit souvent qu' "un homme en bonne santé est un homme qui mange bien...."

    Mais entre manger pour vivre et vivre pour manger, le juste milieu est bien délicat à trouver....

    merci de vos réactions quant à ce sujet qui peut plomber l'ambiance joviale du site...
  • rami-gay Membre pionnier
    rami-gay
    • 19 juin 2008 à 00:13
    Bah je n'en sais rien non plus, et je compte sur les tongays pour qu'ils m'informent!!
    merci
  • luffyy Membre occasionnel
    luffyy
    • 19 juin 2008 à 00:21
    Hey
    Ton poste est très interessant, j'ai aussi constaté dans mon entourage, beaucoup de garçons boulimique vomitifs, et anorexiques.
    Personnellement, j'ai été dans les 2 cas...
    D'abord boulimique vomitif
    la nourriture était un refuge énorme, après les cours, les plaquettes de chocolats, tout les gâteaux qui passaient par là, des trucs surgelés aussi... Après je buvais un peu, j'attendais une demi heure maxi, puis je me faisais vomir. Ca a duré jusqu'au jour où, après une dispute par rapport à un bac de glace, ma soeur était en larme en me disant " tu crois que ça nous fait rien à nous, quand on t'entends te faire vomir tout les jours ? "
    Ca m'a tellement choqué, j'avais honte de ma maladie. A partir de ce jour j'ai commencé à assumer tout ce que je mangeais, prenant plus de рlаіsіг à manger peu, et sainement.
    Autre caractéristique de cette période : une sorte d'hyperactivité, j'allais courir tout les soirs pendant plus d'une heure. J'ai perdu une dizaine de kilo. Ca a duré plus d'un an, avant je n'avais pas ce genre de problème, on me reprochait mon poid, mais je m'en fichais, même si ça me rendait triste...
    Aujourd'hui je suis limite anorexique, mais je ne sais pas si c'est vraiment le cas. Je suis toujours aussi " hyperactif ", et mon comportement alimentaire est plutôt restrictif. Mais j'assume tout ce que je mange.
    Aujourd'hui j'en parle sans trop de problème sur ce genre de site où je suis "anonyme ", quelques amis le savent, mais avant c'était tabou pour moi, au même titre que ma Ьіsехualité.
    Les causes ? Je suis toujours aussi " enfant " dans ma tête, je n'ai jamais eu de figure paternelle qui tienne la route, je ne veux pas changer dans le " mauvais ", la volonté d'être parfait... désirs bien vain... parfait physiquement et aussi dans ma manière de penser, ma culture et mon comportement.
    N'hésite pas si tu as des questions...
    voilà
  • nopanic Membre élite
    nopanic
    • 19 juin 2008 à 06:45
    L'inconvenient, c'est que l'anorexie est aussi devenue une mode
    ça fait des lustres que les medecins mettent en avant les tops, et ça continue quand meme.
    comment voulez vous que les parents s'en sortent alors que nos filles ne regardent que ça, et les prennent pour modeles.
    et c'est bien connu, les parents sont des vieux cons qui ne comprennent rien.
  • moquette-lol Membre suprême
    moquette-lol
    • 19 juin 2008 à 09:35
    L'inconvenient, c'est que l'anorexie est aussi devenue une mode
    ça fait des lustres que les medecins mettent en avant les tops, et ça continue quand meme.
    comment voulez vous que les parents s'en sortent alors que nos filles ne regardent que ça, et les prennent pour modeles.
    et c'est bien connu, les parents sont des vieux cons qui ne comprennent rien.

    je ne pense pas que cela vient de la....

    quelques soit les troubles alimentaire,et je connais le soucis c est que manger et un рlаіsіг et dans un monde de brute et de souffrance cela devient un besoin...chez les anorexique se рlаіsіг leur fait mal.....ce qu il faut c est soigner les souffrances pas l anorexie....et souvent seule nous meme pouvons trouver la voie de cette guerrison...mais guerri t on vraiment de tout?
  • zongo Membre élite
    zongo
    • 19 juin 2008 à 16:52
    Et il faut voir les cas entre les deux. Personnellement, il m'arrive de passer quelques repas quand je vais mal. Mais tout est rattrapé après, car je ne peux tenir longtemps sans manger...
  • dirrty Membre occasionnel
    dirrty
    • 19 juin 2008 à 18:00
    J'ai été boulimique vomitif à partir de 9ans jusqu'à mes 15ans... c'était par période... j'avais très peur de grossir
    je pense que ça vient de mon enfance, mon meilleur ami d'enfance (encore lui) avait vu mon grand-père qui est obèse... il m'avait dit qu'un jour je serai comme lui... on a beau me dire que je ne suis pas gros, encore aujourd'hui, je ne supporte pas bien les remarques sur mon poids... il m'arrive même de refaire quelques "erreurs" quand je ne me sens pas bien du tout...
  • jonath75 Membre occasionnel
    jonath75
    • 20 juin 2008 à 14:28
    Je connais tres bien ce problème là car j'ai été anorexique pendant plus d'un an donc je sais combien c'est difficile de sen sortir mais pas impossible. Si dans le cas ou j'aurai mangé quelque chose de gras ou de plus riche (Mac-do, gateaux, etc...),apres avoir regretté mon geste j'aurais été agen pendant trois jours au moin voir plus (ne jamais faire ça!!!). On peut guérir de l'anorexie mais il faut du temps et de la volonté, donc il ne faut jamais perdre espoir. N'hésitez pas à en parler à quelqu'un de proche qui saura vous comprendre ou allez voir dans des associations, ils sauront vous aider. C'est vrai que j'étais obligé de m'en sortir tout seul mais j'y suis arrivé.
  • ghost Membre pionnier
    ghost
    • 10 juillet 2008 à 11:19
    Encore un article qui traduit la complexité de la maladie.... et une nouvelle fois, on parle du cas général des filles.....

    L’anorexie serait une forme de défense contre la sехualité adulte par l’intellectualisation et la privation alimentaire.
    Il existe autant d’anorexies que d’anorexiques. Pourtant il existe des traits de caractères communs à bon nombre d’anorexiques, comme un fort sentiment de culpabilité. En faisant un raccourci, on pourrait dire que la jeune fille se sent coupable (d’un divorce des parents, d’un rejet amoureux, de pratiques sехuеllеs mal vécues, etc), elle ressent très vivement un sentiment d’injustice et donc, elle doit être punie. Elle se prive donc, inconsciemment, de tout рlаіsіг, le premier рlаіsіг étant celui de l’alimentation.

    Mais la maladie elle-même et la privation alimentaire entraînent, également, un fort sentiment de culpabilité. Être mince est donc une sorte de prétexte qui permet à l’anorexique de garder, ou d’avoir l’impression de garder la maîtrise sur un environnement qui semble nocif.

    Les jeunes anorexiques sont souvent de bonnes élèves, très travailleuses. Elles ont tendance à être très actives, et se dépensent sans compter. Autre trait de caractère fréquent : la jeune patiente a tendance à être dans le déni de sa maladie, et elle se préoccupe aussi de manière excessive de son alimentation et son poids. Il est difficile de détecter une anorexie très tôt.

    Alors, quels sont les signes qui doivent mettre en alerte ?
    Une jeune fille qui ne prend plus ses repas avec ses parents. Elle prétexte, par exemple, avoir des devoirs à faire pour s’enfermer dans sa chambre avec une assiette.

    Une jeune fille qui prétend vouloir devenir végétarienne du jour au lendemain et qui se met à sélectionner ses aliments avec trop de soin.

    Une jeune fille оЬséԁée par son poids (quel que soit le prétexte).

    Une jeune fille qui travaille trop. L’anorexique a tendance à intellectualiser beaucoup. Elle est perfectionniste et se jette dans le travail. Cela peut être un travail intellectuel comme une activité sportive intense.

    Une jeune fille qui semble déprimée, ou, au contraire, trop euphorique, avec un sentiment exprimé ou non de toute puissance.

    Une jeune fille qui n’a plus ses règles.

    La difficulté à détecter cette maladie provient également du fait que "le symptôme" est dénié. La jeune fille nie en effet être l’objet de tout dérèglement alimentaire. Au contraire, elle se vante d’aller très bien et de se sentir en pleine forme.
    De part son symptôme, la jeune fille éprouve un sentiment de contrôle et de maîtrise sur elle-même et sur son environnement. Elle n’a donc pas forcément « intérêt » ou епvіе de se séparer de ce symptôme, tout du moins, au début de sa maladie. Elle aura donc tendance, dans son discours, à donner des arguments rationnels (choix végétarien, raisons professionnelles ou choix esthétique…) pour justifier son comportement alimentaire.

    La jeune anorexique est souvent une jeune fille intelligente et légèrement manipulatrice, avec laquelle il est difficile d’aborder la question de sa pathologie. Tout cela crée beaucoup d’angoisse, aussi bien pour la jeune malade que pour sa famille et ses soignants. Le médecin aura donc pour rôle de créer une « alliance thérapeutique ». Une thérapie familiale peut être conseillée. Elle aura pour effet de déculpabiliser la jeune fille. Malheureusement les différents traitements contre l’anorexie peuvent avoir une efficacité limitée. Dans un tiers des cas, les adolescentes s’en sortent bien. Pour un autre tiers, les symptômes persistent, avec un poids faible, des troubles psychologiques et une rechute possible. Pour le dernier tiers, la maladie s’aggrave et impose le recours à des soins continuels. Il faut savoir que des jeunes meurent des suites de leur affection (dénutrition, suicide).

    La principale difficulté est le refus de tout traitement. En début de maladie, la jeune fille ne se considère pas comme malade. Et c'est là qu'est le problème. Car l’anorexie doit être traitée le plus tôt possible avant que le trouble ne devienne chronique….
    voili voilou....un sujet qui trouble, mais que faire pour parvenir à se sortir d'un tel enfer???????

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