Le 21 Novembre à Paris, hommage à José Afonso - Musique & cinéma

---- PARISIENS, A NE MANQUER D’AUCUNE MANIÈRE :

Vous allez pouvoir entendre les chansons de José Afonso, le 21 Novembre au Théâtre de la Ville ; des chansons interprétées par ses compagnons (qui se font vieux et se clairsèment) et par de plus jeunes artistes. Des chansons :

- de celui qui aura rénové et dépoussiéré le Fado de Coimbra, et, au-delà, la tradition populaire des "cantigas", au temps où l’État portugais misait sur la conservation pieuse des bonnes vieilles choses immuables du passé

- de l'auteur de "Grândola, Vila Morena", LA chanson de la Révolution des Œillets (La Révolution du 25 Avril 1974), la chanson qui, à 0h30 sur Radio "Renascença", donna le signal du putsch militaire des colonels contre le régime corporatiste de Salazar et Caetano, et la chanson qui fut sur toute les lèvres populaires, au point d'être restée par excellence le chant de la révolte et de la liberté au Portugal ;

- de l'auteur de chansons d'amour, de berceuses, de ballades, mais aussi de chansons d'intervention sociale ;

- du musicien qui savait mêler les rythmes de l'Afrique (où il passa son enfance) à ceux de l'Europe.




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Une de ses ballades, lors de son ultime concert, alors que, très atteint par la maladie (une maladie neurodégénérative entraînant l'asphyxie) et s’essoufflant, il rencontrait pour la dernière fois son public, le peuple portugais. Un des plus émouvants concerts que je sache.



Une chanson d'intervention après l'assassinat d'un de ses amis par la PIDE (Police Internationale de Défense de l’État, la police politique portugaise de l’État corporatiste).



Et "Grândola, Vila Morena". Telle que José Afonso, "Zeca", l'aura interprétée lors de son dernier concert. Le slogan qui est scandé par toute la foule à la fin est : "Le 25 Avril, toujours !"

Je ne serai pas à Paris cette date là mais je te remercie pour ce partage culturel

Bah, je me suis abonné à la "newsletter" de l'Association portugaise José Afonso ; et dès que j'ai reçu cette nouvelle, je l'ai criée sur les toits.

Hélas, pas de détour vers Lyon, dommage.

-------- Parisiens/Parisiennes, vous allez vivre un spectacle unique, plus émouvant que bien des spectacles de Fado (que j'adore). Je vous епvіе.