Le beau lac en hiver!... - Littérature & poésie

LE BEAU LAC EN HIVER!...

Après les trombes d'eau et la fureur du vent

On se retrouve seul, sans les rumeurs d'avant,

En silence fervent!

Ce ne sont plus les gris camaïeux de collines

Du plus net au plus flou si loin, dont on devine

La blancheur opaline.

Seul le bruit de nos pas assourdi, près du lac,

Crisse encor sur la berge où, plus aucun ressac

N'agite un sable en vrac,

Stalactites, les pleurs étanchés par les branches

Suspendent leur cristal sur la surface blanche

Sans qu'un souffle les tranche...

La pâleur du soleil, sur le miroir bleuté,

Aux reflets de diamant leur lègue sa clarté

En éclats de beauté...

La nature, figée, alors semble tгапsie,

Elle perd ses couleurs, mais frappée d'amnésie

Garde sa poésie.

Aucun envol d'oiseaux, sauf quelques corbeaux noirs,

Il n'émane aucun bruit des nids, ou des dortoirs

Où sommeillent les loirs...

Vestiges du printemps quelques écharpes roses,

Ne viennent plus des fleurs, mais striant le ciel n'osent

Nous montrer leur nécrose.

Seraient-ils les contours d'un pays ou jamais

Plus personne n'arrive? Et pour ceux que j'aimais

Faut-il attendre mai?

Peut-on garder l'espoir qu'enfin, bientôt renaisse

L'éclosion de la vie en nouvelle jeunesse

Au lieu du droit d'aînesse?...

C'est empreint de douceur et de sérénité

Que s'invite l'esprit dès lors à méditer...

Ai-je donc mérité

Le bonheur ou l'amour que nous offre la terre,

Qui nourrit de son sеіп, telle une tendre mère,

Ce regain qu'on espère?...

En réponse au message de tres-calin :

LE BEAU LAC EN HIVER!...

Après les trombes d'eau et la fureur du vent

On se retrouve seul, sans les rumeurs d'avant,

En silence fervent!

Ce ne sont plus les gris camaïeux de collines

Du plus net au plus flou si loin, dont on devine

La blancheur opaline.

Seul le bruit de nos pas assourdi, près du lac,

Crisse encor sur la berge où, plus aucun ressac

N'agite un sable en vrac,

Stalactites, les pleurs étanchés par les branches

Suspendent leur cristal sur la surface blanche

Sans qu'un souffle les tranche...

La pâleur du soleil, sur le miroir bleuté,

Aux reflets de diamant leur lègue sa clarté

En éclats de beauté...

La nature, figée, alors semble tгапsie,

Elle perd ses couleurs, mais frappée d'amnésie

Garde sa poésie.

Aucun envol d'oiseaux, sauf quelques corbeaux noirs,

Il n'émane aucun bruit des nids, ou des dortoirs

Où sommeillent les loirs...

Vestiges du printemps quelques écharpes roses,

Ne viennent plus des fleurs, mais striant le ciel n'osent

Nous montrer leur nécrose.

Seraient-ils les contours d'un pays ou jamais

Plus personne n'arrive? Et pour ceux que j'aimais

Faut-il attendre mai?

Peut-on garder l'espoir qu'enfin, bientôt renaisse

L'éclosion de la vie en nouvelle jeunesse

Au lieu du droit d'aînesse?...

C'est empreint de douceur et de sérénité

Que s'invite l'esprit dès lors à méditer...

Ai-je donc mérité

Le bonheur ou l'amour que nous offre la terre,

Qui nourrit de son sеіп, telle une tendre mère,

Ce regain qu'on espère?...

A lire et à relire

Oui. C'est beau

En réponse au message de gill92 :

Oui. C'est beau

Merci Bisous!

En réponse au message de tres-calin :

LE BEAU LAC EN HIVER!...

Après les trombes d'eau et la fureur du vent

On se retrouve seul, sans les rumeurs d'avant,

En silence fervent!

Ce ne sont plus les gris camaïeux de collines

Du plus net au plus flou si loin, dont on devine

La blancheur opaline.

Seul le bruit de nos pas assourdi, près du lac,

Crisse encor sur la berge où, plus aucun ressac

N'agite un sable en vrac,

Stalactites, les pleurs étanchés par les branches

Suspendent leur cristal sur la surface blanche

Sans qu'un souffle les tranche...

La pâleur du soleil, sur le miroir bleuté,

Aux reflets de diamant leur lègue sa clarté

En éclats de beauté...

La nature, figée, alors semble tгапsie,

Elle perd ses couleurs, mais frappée d'amnésie

Garde sa poésie.

Aucun envol d'oiseaux, sauf quelques corbeaux noirs,

Il n'émane aucun bruit des nids, ou des dortoirs

Où sommeillent les loirs...

Vestiges du printemps quelques écharpes roses,

Ne viennent plus des fleurs, mais striant le ciel n'osent

Nous montrer leur nécrose.

Seraient-ils les contours d'un pays ou jamais

Plus personne n'arrive? Et pour ceux que j'aimais

Faut-il attendre mai?

Peut-on garder l'espoir qu'enfin, bientôt renaisse

L'éclosion de la vie en nouvelle jeunesse

Au lieu du droit d'aînesse?...

C'est empreint de douceur et de sérénité

Que s'invite l'esprit dès lors à méditer...

Ai-je donc mérité

Le bonheur ou l'amour que nous offre la terre,

Qui nourrit de son sеіп, telle une tendre mère,

Ce regain qu'on espère?...

MAGNIFIQUE Alain! très agréable a lire comme une douce lumière teintée de couleurs que l on reçois béni de ta pensée , un délice

( j ai adorer )

chapeau bas pour moi c est le plus bel écrit parmi tant d autres que tu a pus nous faire partagés):

Merci de l'apprécier. Ce texte effectivement brosse un paysage apaisant que tout le monde apprécie de contempler lorsque la nature est en sommeil avant de se réveiller au printemps.

Bisous! de T-F