Le Chat de Philippe Geluck prend l’air sur les Champs-Elysées
L’artiste belge expose sur la célèbre artère parisienne vingt sculptures monumentales en bronze à l’effigie de son animal fétiche.
Philippe Geluck possède un allié de poids, qui s’ignore : Jean Castex. En faisant l’apologie de la vie au grand air lors de l’annonce, le 18 mars, de nouvelles mesures de freinage de l’épidémie de Covid-19 dans seize départements dont ceux de l’Ile-de-France, le premier ministre ne pouvait pas donner meilleur coup de pouce à l’artiste belge. Ce dernier investit en effet un site extérieur – les Champs-Elysées, du 26 mars au 9 juin – pour une exposition de sculptures monumentales à l’effigie de son animal fétiche, le Chat. On dira aussi de Geluck qu’il a eu le nez creux. Le choix d’une installation d’art contemporain ex cathedra tombe plutôt bien au regard du contexte de fermeture des musées et d’incitation, donc, à s’oxygéner hors de chez soi.
Le Chat déambule » aurait dû être présenté aux Parisiens il y a un an, avant que le premier confinement n’oblige à un report.