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Le cimetière de Loulé (Algarve, Portugal) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le cimetière de Loulé (Algarve, Portugal)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 11 mai 2014 à 21:11
    Le cimetière de Loulé.


    L'Algarve est un brouillard levant maintes brûlures
    Aux valeurs clairsemées, aux cœurs déchiquetés ;
    A l'être il n'y a pas la fraîcheur des étés ;
    L’Algarve est un couteau excavant les fissures

    Où soleil et rosée fermentent les natures
    Et font les restes ambrés des morts abandonnés ;
    Les сhаlеuгs sont des plombs silencieux raisonnés
    Faisant des chevelures de brûlantes voilures

    Pour naviguer sur place ; les morts ont des rideaux
    Et sont superposés, quelquefois les grandes eaux
    Liquéfient leurs fenêtres, et alors leur vision

    Par les pieds se répand ; toi, tu es toute onction
    Avec tes grands-parents, à part est ta demeure,
    Le tassement des terres rappellent toujours l'heure.

    Climx69007, le Dimanche 11 Mai 2014.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 12 mai 2014 à 21:47
    Le cimetière de Loulé.


    De сhаlеuг tremblante est l'Algarve et ses brûlures,
    Parsemant les cactus de verticalités ;
    Il va s'amenuisant la fraîcheur des étés ;
    L’Algarve est un couteau excoriant les fissures

    Où soleil et rosée fermentant les natures
    Donnent une couleur d'ambre à ces rigidités ;
    Les сhаlеuгs vont tombant, silencieuses acuités
    Qui font des chevelures de brûlantes voilures

    Menant vers aucun lieu ; les morts ont des rideaux,
    Maisons superposés, quelquefois les grandes eaux
    Liquéfient leurs fenêtres, et alors leur vision

    Par les pieds en réchappe ; toi, tu es toute onction
    Avec tes grands-parents, à part est ta demeure ;
    Le tassement des terres fait souvenir de l'heure.

    Climax69007, le Lundi 12 Mai 2014. Deuxième version.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 mai 2014 à 21:34
    Le cimetière de Loulé


    Le soleil irradie l’Algarve et ses brûlures ;
    Et les cactus se plantent en verticalités ;
    Elle s'est évanouie, la fraîcheur des étés ;
    L’Algarve est un couteau tгапsperçant les fissures

    Où rosées et сhаlеuгs disloquant les natures
    Donnent une couleur d'ambre à ces rigidités ;
    Les brumes oscillant, silencieuses acuités,
    Font des cheveux mortels de brûlantes voilures

    Menant vers aucun lieu ; les tombes ont des rideaux,
    Maisons superposés, et parfois les grandes eaux
    Liquéfient leurs fenêtres ; les morts ont des visions

    A la fleur de leurs pieds ; toi, tu es toute onction
    En logeant avec tes grands-parents à demeure ;
    Et la terre aplatie fait souvenir de l'heure.

    Climax69007, le Mardi 13 Mai 2014. Troisième version.

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