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Le sехe au 17e siècle ou Les bardaches - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le sехe au 17e siècle ou Les bardaches
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 juin 2015 à 23:40
    Monsieur, seriez-vous l'homme dernier de la planète
    Que je me garderais fort bien du tête-à-tête.
    Vous languirez, vous dis-je !
    Vous aurez des vertiges
    D'une langueur épaisse et souverainement
    Dоmіпаtгісе et fière.
    Vous ne découvrirez pas le médicament
    De ma tarière altière.
    En vain vous gémirez, en vain ânonnerez
    Que vous soit perforée la vagabonde croupe.
    D'autres complaisantes oreilles allez récurer !
    J'ai beau examiner et grossir de la loupe,
    Il vous manque un atout
    Et celui qui fait tout.
    De ma part est-ce une myopie
    Ou en graisse être-vous confit ?
    Dans les plis et replis de la peau en flanelle,
    Les attributs du mâle
    - Je crois - ont fait la malle :
    Je n'aperçois que l'antre d'une antique femelle.


    par Monsieur de Climax de Soixante-Neuf-Zéro-Zéго-Sерt,
    en cette année de grâce 2015,
    ce premier jour de la sainte semaine
    quatrième du mois de Juin.





    Il faut écouter cela avec du Lully :

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 juin 2015 à 00:55
    Vous divaguez, Monsieur, en tout !
    Vous croyez passer le Ventoux,
    D'un proéminente élongation flétrie
    Comme un vieux parapluie.
    Davantage que moi vous avez fait maigre,
    Et l'estomac vous tourne en un jus fort aigre !
    Vous croyez atteindre à l'arc-en-ciel,
    A peine êtes-vous circonstanciel !
    Et vos sommets vantés ont des fléchissements
    Fort lilliputiens,
    A ce qu'il semble, ô vertigineux аmапt :
    Je ne distingue rien
    Qui, par les donations de l'aventure,
    Vous battrait sur la cuisse en devanture !


    Monsieur de la Воuсhе-Fendue de la Clavetière des Escarts,
    en l'an de la divine grâce 2015,
    ce premier jour de la quatrième
    semaine du mois de Juin.



    Pour cela, prêtons l'oreille à du Rameau :

  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 juin 2015 à 02:04
    Mais, Monsieur, au Soleil, vous avez quelque arpent
    Parsemé de сhіепdent,
    Cela suffit à peine à une sépulture.
    Puis, en fait de luxure,
    Sur ce terrain bien maigre ne fut plantée la vigne :
    Jamais n'ont rebondi
    Les grappes lourdes et lentes
    De l'ivresse épanouie
    Divaguant sur les sentes.
    En outre, en fait de boules, mais les possédez-vous,
    A grand-peine on distingue les apparats du houx
    Dissimulant un vide.
    J'en sais un autre ayant un poinçon fort rigide !

    Monsieur de Climax de Soixante-Neuf-Zéro-Zéго-Sерt.



    A lire, accompagné du "Tombeau de Monsieur de Lully" de Marin Marais :


  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 juin 2015 à 03:11
    Etc.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 23 juin 2015 à 17:05
    Une montée soudaine de testostérone Climax ? Le bromure, mon fils, le bromure.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 juin 2015 à 17:12
    Un reportage ethnologique dont je garantis la fiabilité, une étude de terrain visionnaire !
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 23 juin 2015 à 18:38
    Voilà un exercice de style curieux... et malicieux !

    Lully et Marais manquent de subtilité face à Rameau, mais le texte associé à Marais tient le haut du pavé...

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