En réponse au message de sim.s-heart :
« Petite histoire dâune longue vie »
Construit en 1930 Ă Copenhague, ce paquebot noir appelĂ© « Moonta » connaĂźtra un destin hors normes !! Bateau de croisiĂšre dans le Golfe de Spencer en Australie jusquâen 1955, il sera rachetĂ© par une compagnie grecque du PirĂ©e. Repeint en blanc, rebaptisĂ© « LYDIA », il assurera dĂšs lors la ligne rĂ©guliĂšre entre Marseille et Beyrouth jusquâen 1966⊠Câest Ă la fin de cette mĂȘme annĂ©e que lâextraordinaire destin du Lydia sera scellĂ©.RachetĂ© par la SociĂ©tĂ© dâĂconomie mixte des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, le paquebot sera vidĂ© de ses moteurs et tirĂ© sur lest jusquâau port artificiel creusĂ© spĂ©cialement pour lâoccasion. Une opĂ©ration dĂ©licate qui sera menĂ©e Ă bien le dimanche 11 juin 1967 et fera du Lydia le premier immeuble de la station nouvelle Port-BarcarĂšs. Aujourdâhui, la MunicipalitĂ© du BarcarĂšs est devenue propriĂ©taire de ce bĂątiment exceptionnel, symbole vivant et unique des paquebots des annĂ©es 30 et des rĂ©alisations les plus ambitieuses de la mission Racine.
Le Lydia Vaisseau Amiral de la Station
Sentinelle bienveillante de lâextrĂ©mitĂ© nord de la Catalogne, proue face au Canigou et tramontane en poupe, le Lydia peut encore affronter les vents contraires et mener notre ville vers une nouvelle et prestigieuse dĂ©finition de son identitĂ© culturelle, Ă©conomique et europĂ©enne.
Symbole de lâattractivitĂ© touristique du littoral du Languedoc-Roussillon
Nous avons dĂ©cidĂ© de vous prĂ©senter ici ce bateau exceptionnel, qui fit et fait encore couler beaucoup dâencre, bien quâĂ©tant dĂ©finitivement amarrĂ© au destin de son dernier port dâattache : Le BarcarĂšs.Fort logiquement, son avenir est Ă prĂ©sent sous la tutelle de la municipalitĂ©, qui aura Ă cĆur de rĂ©aliser le challenge de son exploitation en respectant la mission que le paquebot a rempli jusquâici : donner une notoriĂ©tĂ© exceptionnelle Ă notre ville, au bon grĂ© des Ă©poques et des modes, et malgrĂ© les jalousies que cette aventure extraordinaire a pu susciter.
Un Destin Exceptionnel pour un bateau érigé en immeuble emblématique
Impossible de prĂ©senter le Lydia sans souligner son passĂ© extraordinaire et pour cause. Le Lydia ou « paquebot des Sables » nâest ni un immeuble ni un navire ordinaire.
Le seul paquebot ensablé au monde est désormais également le plus vieux paquebot du monde.
AchevĂ© en 1931 : 3 ans de plus que le Queen Mary IEn cela, il est une piĂšce historique unique de lâhistoire de la marine. Son passĂ© de navire construit au Danemark, exploitĂ© dans les Ăźles Australiennes sous le nom de Moonta, transportant aussi bien marchandises que passagers, puis, devenu Lydia, paquebot grec de croisiĂšre Ă partir de 1955, a fait de lui une lĂ©gende aux quatre coins du monde.En effet, sa taille de 90m, importante Ă lâĂ©poque, mais modeste si on le compare aux paquebots actuels, le pose certainement aujourdâhui comme la mĂ©moire de ces bateaux aux dimensions humaines, quâaffectionnaient particuliĂšrement les croisiĂ©ristes.
Le Vrai Monument symbole de lâaudace de la Mission Racine
ArrivĂ© sur les plages dĂ©sertes du BarcarĂšs en 1967 par la volontĂ© du sĂ©nateur Gaston Pams, alors prĂ©sident de la SEMETA, sociĂ©tĂ© qui avait Ă©tĂ© mandatĂ©e dans les P.O. par lâEtat afin de mener Ă bien la Mission InterministĂ©rielle pour lâAmĂ©nagement Touristique du Languedoc-Roussillon, le paquebot fut lâun des premiers complexes de loisirs de notre cĂŽte et le plus prestigieux. Le Lydia, qui a connu ses heures de gloire dans les annĂ©es 1960/70 auprĂšs du showbiz parisien, reste lâun des monuments les plus visitĂ©s de la rĂ©gion.
Le seul bateau qui ait bien pris la terre.
Difficile de quantifier les foules quâil dĂ©place : outre son feu dâartifice, qui a la particularitĂ© dâĂȘtre tirĂ© de tous les ponts du bateau, et auquel assistent chaque Ă©tĂ© depuis 4 dĂ©cennies des dizaines de milliers de spectateurs, ce sont environ chaque annĂ©e 600 Ă 700 000 « visiteurs » qui ne voudraient quitter la terre catalane ou audoise sans avoir vu « de leurs propres yeux » cet exemplaire unique au monde de paquebot devenu immeuble.Unique, oui, et pour cause : « le seul bateau qui ait bien pris la terre », comme disait Gaston Pams, prĂ©sident de la SEMETA, premiĂšre propriĂ©taire du Lydia, est la rĂ©sultante dâune entreprise un peu folle, Ă la rĂ©ussite surhumaine et totalement alĂ©atoire, pourtant tentĂ©e par les hommes.
Une Aventure Humaine Hors du commun
En effet, sâil Ă©tait relativement facile de construire au paquebot un port-piĂšge qui se refermerait sur lui, nul, pas mĂȘme les ingĂ©nieurs hollandais de la Zanen, embarquĂ©s Ă lâĂ©poque dans cette aventure, nul, donc, nâaurait pu trouver le moyen de restituer sĂ»rement au bateau sa verticale juste. A la derniĂšre Ă©tape, lâingĂ©nieur sortit son fil Ă plomb : Le Lydia Ă©tait « droit ».
Symbole exceptionnel de lâenthousiasme excentrique dâune Ă©poque riante rĂ©volue.
Chance faramineuse et incertitude implacable qui expliquent aujourdâhui que cette opĂ©ration soit restĂ©e unique au monde, bien que dâautres villes, allĂ©ŃhĂ©es par son retentissement, aient depuis souhaitĂ© tenter cette aventure. symbole exceptionnel de lâenthousiasme excentrique dâune Ă©poque riante rĂ©volue, il est ainsi lâun des emblĂšmes fondamentaux qui ont contribuĂ© Ă la renommĂ©e de notre dĂ©partement et Ă son dĂ©veloppement touristique.
je connaissais de nom apres avoir passer des vacances au port barcares lieu sympa ou je garde un bon souvenir tres beau document !!!bien content de l avoir vu merci !!!! et profite de rester dans ton lit !!!!!!