Le mecton aux pitons velus me porte au cœur,
Sous la peau en déroute, ses très mâles rapières :
Je souffle "argh !" et m'estompe, blanc, dans les fondrières
De mon rêve écuyer, chevauchant dru l'ardeur
Du cauchemar qui pique : je ressens la roideur
Du cheval en voyage, foulant les basses-terres
Entre océan et ciel, je m'appuie sur les serres
De mes curiosités, je parcours la lenteur
Des muscs et des senteurs du gars, et les brisures
De ses paupières sont comme des mâtures
Cinglant de bleu l'azur, et captant ma douceur ;
Mon désir est fakir, une pointe après l'autre
Je parcours ses toisons rêches comme du feutre
Et m'emplis des rudesses de mon viril hâbleur
Climax.