J'écoute France Info, bon poste d'observation pour capter les mots martelés et ceux interdits.
Les gens seraient "en colère" - très impulsifs, on vous dit, irraisonnables - mais, alors là, qu'ils et elles soient porteurs de REVENDICATIONS, formulées, pensées, en lien avec leur survie, et faisant l'objet de négociations, nennni, oh que non, on vous dit que la Planète est "malade", entre-temps humains non capitalistes non seulement vous êtes rendus coupables du réchauffement climatique, mais vous êtes priés de la boucler.
Si vous ne la bouclez pas,, des gaz lacrymogènes vous seront expédiés, avec les flash-balls en pleine gueule, histoire de vous énerver, et de prouver que vous êtes bien déraisonnables, et irresponsables.
Vous avez un "outil de travail" ? Oui, possédé par un capitaliste ? Ou vous êtes "auto-entrepreneur" à la merci de l'entreprise qui vous a externalisé ? Apprenez, ce soir, qu'un député de la droite (LR ou LREM) appelle "outil de travail" un péage d'autoroute brûlé ; cet homme-là zappe l'expropriation de la majorité des travailleurs hors de son outil de travail, lequel restera INNOMMÉ. Mais, alors là, attenter aux profits des sociétés autoroutières, ça lui chamboule le sang à cet homme !
Ah, et puis, en Macronie, la hausse du SMIG, c'est piller les budgets publics, sans qu'il en coûte un euro aux capitalistes, mais quand il y a déjà quarante milliards de CICE volés pour les capitalistes, hein, pourquoi changer les habitudes ?
Il y aura donc, avec E. Macron en déterminant la matière et l'encadrement, la procédure d'enfumage "citoyen", où "Cause toujours, tu m'intéresses" !"La démocratie participative" !!!
La démocratie, avec révocabilité des élus, responsabilité des élus devant répondre de leurs actes, portant ainsi en germe l'abolition de ce corps politique parasitaire qu'est l’État ?
Je vous renvoie aux ехрéгіепсеs contemporaines des comités de grève, à la Commune de Paris de 1871, ou aux comités de production de la révolution espagnole de 1936-1938, ou aux expropriations collectives des grands propriétaires par les paysans de l'Alentejo lors de la révolution portugaise commencée le 25 avril 1974.