Le noir est d'ébène, et la tendresse est de plomb ;
Dans mes linges où il sombre il est un revenant,
De mes songes anciens un passant très ardent ;
Depuis la nuit tombée jusqu'au soleil d'aplomb
Ses mouvements sont longs et dessus moi il fond ;
Son chibre, un ostensoir qui dresse fièrement
Ses ardeurs embrasées, sa règle s'arc-boutant
Vient m'ébranler d'extase, et m’arraisonne à fond ;
De près il me trépigne, et son corps en impose
A cette chair rebelle, à la tranquille rose
Crispée comme une ombrelle aux journées de l'hiver ;
Maintenant, pour toujours, je reste comme hier,
Moi, le fromage blanc, le fade qu'il baratte,
Livré aux songes obscurs, aux mots qui en rabattent.
--- Après une heure et demie de travail, j'arrive à ça.
Que je livre à votre appréciation, et à vos suspicions !!!
Comme il vous plaira ; en tout cas, le fапtаsmе est roi.
C'est le seul élément qui ne me fasse pas défaut, jamais !
Verlaine est passé par là, Baudelaire aussi, et je ne pratique pas encore la phrase déconstruite, comme il se devrait d'après le dernier chic de la mode, mais je peux, aussi, dans l'incisif, l'elliptique, faire : qu'à cela ne tienne !!!