Le potier - 2 - J'ai tissé les poussières, j'ai... - Littérature & poésie

Merci à Inconnu13,

et à Omar Khayyâm,

poète magnifiquement persan

des onzième et douzième siècles

du comput chrétien,

pour le thème des pots

et des corps devenus tessons

agglutinant leurs poussières !



J"ai tissé les poussières, j'ai élevé les corps
Des poteries sans nombre, et séché les mentules
Discrètes des garçons en glissant les spatules
Sur leurs lancées humides ; j'ai ranimé les morts

Et devancé l'oubli en pétrissant les mors
Des chevaux de la garde ; à l'Empereur des Lunes,
J'ai lissé un haras pour son esprit de plumes
Traversant les grand riens, j'ai prévu les renforts

Des relais montagneux orientés aux Nord ;
Les esprits des glaciers auront des tentaсules
Prenant le souffle à peine aux belles libellules
Engloutissant leurs poudres étincelantes aux bords

Diaphanes et coupants des châteaux et des forts
Qui unissent un Empire, en brisant les rotules
Des ferments en révolte ; j'ai pourchassé la brume
Du temps plus que farouche, et j'ai atteint aux ports

Des certitudes ambrées - les fantômes ont fait fort
D'épouvanter Sa Majesté - ; les chevaux lourds ondulent
Sous le joug des grandeurs fanées comme les tulles,
Figées par l'historien, habillées des remords

Trop tard venus en vain troubler l'éсume des conforts,
Cette âme ciselé, les pâles renonсules
Des compassions niées ; les chevaux sont des bulles
Renfermant un règne où étincelaient les ors !




Climax007, pour l'essai ci-dessus !

Que nous allons allonger indéfiniment !

Le Dimanche Sept Janvier
Deux Mille Dix-Huit,
à Lyon département du Rhône,
à 21h30 à peu près, :)

Quelle est la maladie du potier ?

etiuc erret ne ortsag al

C'est dégueulasse!

En réponse au message de edw76600 :

Quelle est la maladie du potier ?

etiuc erret ne ortsag al

Mon cher Viking, s'il en est ainsi, qu'il soit fait selon tes désirs :
Je serai incontinent lors de notre vieillesse commune,
après que je t'ai marié dans ta ville natale, Le Havre de paix !

Mais, auparavant, j'entends ріssег du stylo, avec mesure,
et en gardant l'usage de mes sphincters culiers
cadenassés pour toi, ô barbe légendaire et gazeuse !



Vous ne pouvez pas savoir comme il est jaloux à mon égard !
Il y aurait à dire sur ma réclusion pour ses yeux divergents !
Enfin, que ne ferait-on pas pour un Viking vaporeux
et sentimental ! Une puce de poids !

Il m'oblige à porter le tchador,
c'est dire comme il est accroc
à mwââaââââââââââââââââââââââââââââââ !

On croirait un envol…
Ce n’est que l’argile
Qui, par la force centrifuge
Et la pression des mains du potier.

Elle s’envole puis redescend
S’élargit, se referme,
Se gonfle, se rengorge,
Oublieuse, semble-t-il,
De toute hiérarchie.
Elle est condamnée aux bas-fonds,
Trouve une forme d’élévation
Et une âme à sa mesure.

Le tout en quelques minutes
Ou la magie des gestes
Précipite le cours du temps
Et le sacralise
En un geste créateur.

Climax, tu ne m'a même pas remercié pour ma prose sсаtоlogique et, en te pinçant le nez, tu ouvre un autre fil de discussion.
Bon, je boude, je retourne dans mon petit coin faire mon caca nerveux.
ps: Si ça se trouve, j'ai des vers.