Sujet de discussion : Le soir à la tombée de la force épuisée...
climax007
Membre élite
16 mai 2018 à 19:00
Mon olivier, d'évidence tu m'as tué D'une image infusée, d'une réminiscence. Comme j'ai froid de toi : ma gorge a la constance De se vider en tгоu rempli d'avidité.
Tu mourais patiemment : j'étais infatué D'un temps innumérable ; tes yeux ont la brillance De l'amour me berçant ; par cette évanescence De la vie côte-à-côte je demeure habité
Au contact de tes lèvres, par la faiblesse hantée Expédiant ton squelette sur tes lèvres à mon front Comme un adieu scellé, par ton Ьаіsег panique
Le soir à la tombée de la force éventée, Par ton Ьаіsег me baptisant comme un tréfonds De marbres fracturés, mon marrane ibérique..
"Personne ne peut écrire son autobiographie. Personne "n'est" sa biographie" (Kostas Axelos, page 7 de "Notices "autobiographiques".", aux Éditions de Minuit, en 1997)