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Le souffle du printemps - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Le souffle du printemps
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 8 juin 2015 à 05:21
    Bonjour,

    Marcelo Alvarez

    interprète "Pourquoi me réveiller"

    air mondialement connu du "Werther" de J. Маssеnet,

    Opéra de Vienne 2005, avec E. Garança / Charlotte.

    Sensibilité, musicalité, nuances, phrasé, engagement, élégance.

    Un très beau Werther.

    Les sous-titres vous aideront à suivre...

    Enjoy !



  • kimveu1 Membre occasionnel
    kimveu1
    • 8 juin 2015 à 15:34
    Ah merci jiminy! ma_gni_fi_que !!! je connais l'interprétation de jaunas kaufman et de alain vanzo, mais là: quelle émotion !! du grand art !!
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 8 juin 2015 à 17:50
    Salut Kimveu,

    La prestation de M. Alvarez en surpasse en effet beaucoup.

    Je n'ai volontairement pas mis des exemples comme Thill,
    diction sublime, mais son ancien,

    ou Kozlovsky ou Ledmechev, tous deux artistes sublimes aux notes filées merveilleuses, mais chanté en russe... ça gêne...

    Mais Alvarez jouit d'une belle sono qui ne rebute pas
    et son engagement est vif, rafiné et intelligent.

    Sympa ton intervention.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 juin 2015 à 21:21
    Je voudrais laisser ici une note à propos de la beauté et du fait d'y accéder, Jiminy, et cela n'a aucun rapport direct avec ton sujet, mais avec la musique en général.

    La beauté de la musique n'est pas donnée de suite à tout un chacun, il faut s'entraîner pour la reconnaître, encore plus pour la ressentir, et encore davantage pour en être ému.

    J'en fais la cruelle ехрéгіепсе.

    Ainsi Marcelo Álvarez est fougueux, viril, sa voix impeccable : ton choix, Jiminy, est judicieux et, de plus, il est très réfléchi (ainsi que tu l'expliques).

    J'identifie cette beauté, mais je ne suis pas parvenu à m'émouvoir (nuance, si, pendant deux à trois secondes, une graine d'émotion) : conclusion, ce n'est pas l'interprète qui est fautif, c'est moi qui dois m'entraîner.

    Je sais que ce que j'écris là est à contre-courant de l'idée majoritaire suivant laquelle l'émotion serait immédiate et n'aurait pas besoin d'être éduquée : la vérité est tout à l'inverse.

    Tu le sais bien, Jiminy : la sensibilité de l'oreille s'éduque ; et tu as passé des journées à cette éducation sensible du рlаіsіг émotionnel !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 8 juin 2015 à 21:34
    Me voilà, un peu, rassuré : je m'émeus davantage à la seconde écoute.

    L'émotion se gagne sur une immense capacité à l'indifférence.

    J'espère n'avoir pas parasité ce sujet par des considérations, importantes pour moi, peut-être oiseuses pour d'autres.

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