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Le souvenir est comme une pierre embrassée - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le souvenir est comme une pierre embrassée
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mai 2015 à 21:44
    Le souvenir est comme une pierre embrassée
    D'un regard ondoyant ; à peine est discerné
    Ce qui fut de l'amour ; et d'être prosterné
    Et de tendre une oreille, la lumière harassée

    N'en sera pas plus vive ; ton l'odeur opiacée,
    Lourde, lente et tendre son sillage a fermé ;
    Me voici par le vide et l'ombre cerné ;
    J'ai connu ta paupière en ton cercueil tassée.

    Ma renonсule hivernale et mon pas léger,
    Je retourne au noyau et ne puis voltiger ;
    Je redescends en moi et trouve une rivière

    Traversée d'un castor, un sillage esquissé,
    Une trace effacée où ton être a glissé ;
    Advienne une violette, une flamme première.


    Climax69007, le Lundi 4 Mai 2015.
  • tom-pillibi Membre pionnier
    tom-pillibi
    • 4 mai 2015 à 22:14
    Merci
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 4 mai 2015 à 22:36
    De rien x
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 mai 2015 à 23:10
    Le souvenir est tel une pierre embrassée
    D'un regard caressant ; à peine est discerné
    Notre commun séjour ; et d'être prosterné
    Et de tendre une oreille, la lumière harassée

    N'en deviendra plus vive ; ton odeur opiacée,
    Lourde, lente et vivace m'aura fait lanterner ;
    Et, me voici par le vide et l'ombre cerné ;
    J'ai fermé ta paupière en ton cercueil tassée.

    Ma renonсule hivernale et mon pas léger,
    Je retourne au noyau et ne puis voltiger ;
    Je redescends en moi, découvre une poussière

    A grand-peine effleurée, un sillage esquissé,
    Une trace effacée où ton être a glissé ;
    Et mon amour persiste, poursuivant sur son erre.

    (Première révision)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 6 mai 2015 à 00:07
    La mémoire est comme une pierre embrassée
    Qui se dérobe encore ; à peine est discerné
    Ce qui fut notre joie ; et de me prosterner
    Et de tendre une oreille, la lumière harassée

    N'en devient pas aiguë ; ton odeur opiacée,
    Ton enveloppe lente m'aura fait lanterner ;
    Me voici par le vide et par l'ombre cerné ;
    J'espère ta paupière, qu'elle soit déplacée.

    Ma renonсule hivernale et mon pas léger,
    Je retourne au noyau et ne puis voltiger ;
    Je redescends en moi, éclaircis la poussière

    A grand-peine effleurée, un sillage esquissé,
    Une trace effacée où ton être a glissé ;
    Et mon amour persiste, en décrivant son erre.

    Mardi 6 Mai 2015.
  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 6 mai 2015 à 12:43
    C'est toujours pas top, révise moi ça encore, stp Clicli !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 6 mai 2015 à 19:16
    La mémoire est une pierre éclatée ; ses faces tranchées dérobent ce qui était le visage et la clarté de la voix ; les échos dissipent les autrefois et je discerne à peine une joie, qui passa ; j'ai beau me prosterner et tendre une oreille, sous les dorures contournées des églises, j'ai beau allumer à des saints de rencontre une chandelle, et ouvrir le chemin insignifiant qui me conduit au ciel incolore, la lumière des anciennes journées se tarit, et sèche comme un bave d'escargot ; ton odeur opiacée, qui lentement m'entourait de ta présence, n'habite plus en moi ; me voici par le vide et par l'ombre cerné ; j'esquisse ta paupière, et j'espère ton regard qui ne me saisira plus ; ma renonсule hivernale et mon pas léger, je me replie en mon noyau et je ne puis voltiger vers tes subtilités ; je redescends en moi-même, ne sachant qui je suis, j'éclaircis la poussière à grand-peine effleurée, je poursuis le sillage esquissé, la trace effacée où ton être a glissé ; ma tendresse persiste et je ne rencontre plus son objet.


    Climax69007, le Mercredi 6 Mai 2015.

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