Comme Offenbach, Planquette, Ganne, Audran, Lecocq, Messager, Hahn, Straus, Kalman et tant d'autres, Lehar faisait encore partie du répertoire courant sur nos scènes lyriques en province dans les années 60/7O: l'opérette y était alors triomphante ! Certes "Le Tzarévitch", qui faisait partie de ce répertoire repris année après année, n'est pas la meilleure oeuvre de Lehar (Paganini, La veuve joyeuse, Le pays du sourire sont plus convaincants), mais la musique et l'orchestration de l'ouvrage ont un certain сhагmе. Dommage que le livret du "Tzarévitch" soit aussi mélodramatique, aux limites du ridicule trop souvent.
Quant aux exceptionnelles qualités d'Elisabeth Schwarzkopf (y compris dans l'opérette), elles ne sont plus à démontrer et depuis longtemps: une très grande dame, une artiste de légende.