Les ailes des papillons ont disséminé la poudre - Littérature & poésie

Les ailes des paillons ont disséminé la poudre
des rêves sur les étoiles glacées dans la neige tombée.

La poudre éparpillée au gré des vents sidère
avant que n'explose son pouvoir exaltant.

Les flammèches des rêves habitent un espace
ailleurs, au-delà, libéré des coordonnés.

Quelquefois, de leurs traînes, les flammèches
me lèсhеnt et me rissolent à leur soleil.

Cuit, et recuit, dans la pénombre traversée
des espaces sans clé, je suis des corridors.

Je vais, je viens, je me brûle à peine au détroit
du réveil et du songe, et m'étrangle aux sargasses.

La nuit est sans détours, le jour n'a pas de contours,
je reste éparpillé au long de mon parcours.

Très réussi Climax !

J'ai apprécié cette lecture, pour les images curieuses dont l'imagination peut se repaitre. En l'état actuel du texte, je retiendrai les quatre vers qui auraient pu faire l'unique quatrain d'un poème riche d'une plus grande économie de mots. Ces vers sont les deux premiers, et les deux derniers. Entre ces deux tranches nourrissantes de pain, la garniture du sandwich mériterait qu'un rectifiât son assaisonnement...

Merci à toi pour le partage.

P.S. : Premier vers : Papillon, si je ne m'abuse.

Day0uf, ou comment signifier que tu te torches le сul du poème de climax poliment...

Tu sais, si tu crois que je cerne exactement ce que j'écris, tu te trompes.

Ceci posé, quelquefois cela s'alambique parce que la vérité, vraie de vraie, se dirait par un hurlement venant de ce qui me prend aux tripes.

Alors, je me place à distance de ma peine, et je la dis sans me laisser absorbé par elle. Alors ça devient opaque, oui.

Mais, par ailleurs, et plus généralement, d'aucun livre, d'aucun poème, référez-vous à vos ехрéгіепсеs, ne vous a été donnée une limpidité : le sens immédiatement acquis et compris, cela n'existe pas, jamais. Pas plus que n'existe le sens globalement saisi.

La compréhension immédiate et globale est un mythe qui tyrannise le lecteur : quels que soient les défauts de ce que j'écris (c'est un autre problème !), ça, je le pose comme la b.a. ba de la lecture.