"Il ne s'agit pas d'un geste obligatoire dont on parle, mais d'une possibilité à entrevoir en toute démocratie et liberté. Ce n'et pas parce que l'on n'aime pas les fraises, qu'il faut en interdire la vente !" (citation d'Asiat68)
Asiat68 résume, avec une belle métaphore maraîchère (en plus, j'adore les fraises
), ce que je voulais exprimer.
Et je lui sais gré de reconnaître la gaucherie des propos de la Vénérable, qui n'est pas une spécialiste de droit constitutionnel (mais, moi non plus !
) ; cependant autant je crois à la sincérité d'Asiat68 quand il parle d'une société laïque et qu'il l'accepte comme un cadre de vie en commun, autant je verrai (sans "s" de conditionnel) - telle est mon interprétation d'athée - dans l'appel de la Vénérable au référendum une propension commune à tout dirigeant religieux : subvertir le pouvoir civil et laïc, et lui faire rendre gorge.
De plus, les référendums, sous la Cinquième République, en France, ne sont vraiment pas des modèles de pratique démocratique ; et lorsque l'opération "référendum plébiscitaire" vient à échouer, contre toute attente et malgré la coalition des médias et des partis dits "de gouvernement", comme ce fut le cas - en 2005 - quand les électeurs rejetèrent le Traité Constitutionnel Européen, par un "non" majoritaire, l'on use d'une autre voie, celle du Congrès, pour réviser cette fâcheuse injonction populaire, contraire au cours des choses décidé par les gouvernants au service des marchés financiers et au service du patronat avide de "baisses des coûts salariaux".
--- Quoi qu'il en soit : oui, il s'agit d'offrir la possibilité légale d'une union stable, et reconnue, avec les droits afférents, à ceux et à celles qui le désirent et le choisissent ; il ne s'agit pas de promouvoir un type d'union au statut d'un modèle, unique et obligatoire, de vie en couple.
Distinguons, toujours, le domaine légal et civil du domaine sentimental et duel.
Asiat68 l'écrit fort bien !