Les gardiens des livres - Mikhaïl Ossorguine - Littérature & poésie

Moscou 1919, sur les décombres d'une Russie meurtrie par la guerre civile et la révolution, on brûle les livres pour se chauffer, on les troque contre de la farine et des harengs.

A l'instigation de Mikhaïl Ossorguine, journaliste et romancier, une poignée d'intellectuels va pourtant fonder une librairie qui deviendra légendaire.

Gardiens des livres passés et à venir, ils recueillent patiemment les débris des bibliothèques éparpillées ou pillées, ils diffusent, sous forme de manuscrits enluminés, les livres qui continuent à s'écrire, ils aident les poètes, écrivains et philosophes à survivre tant matériellement que moralement, en leur offrant, outre des secours concrets, un refuge contre le prosaïsme d'un quotidien misérable.

Deux plaquettes manuscrites d'Aleixeï Rémizov et de Marina Tsvétaïeva illustrent la curieuse histoire de ces libraires éditeurs racontée par un bibliophile.

Bonjour Volodia, une bien belle histoire d'hommes, de conscience et solidarité pour sauver le "savoir" si important pour l'évolution du monde.

Merci de se pamphlet sur misère et grandeur, cela fait du bien au matin

Dobrie Dien, bonjour à vous. C'est à moi de vous remercier d'être passé sur ce post. Cordialement

Une chose qui me rassure sur l'humanité, c'est qu'il y a toujours des personnes consciente du bien commun et du savoir prêt a se sacrifier si nécessaire pour sauvegarder la connaissance.

On a pu le voir lors des pillages à Bagdad au musée mais aussi un peu partout au cours de l'histoire

Lors des autodafés certains enterraient des livres, des rouleaux au risques d'être massacré. Des illustres inconnu que tout le monde ignore ensuite et pourtant grâce à certains nous avons connaissance du passé.

Comme un reflet à ton topic, il passe en ce moment sur Arte 1945 un village se rebelle où le courage et le sacrifice de certains des centaines d'œuvres d'arts ont été sauvés de l'ordre de leur destruction d'Hitler

Je n'aime et ne supporte plus trop les films de guerre mais là c'est une histoire vraie de héros qui nous ont permis de contempler ces œuvres dans les musées