Ascensions cordialement courtoisesLes midinettes battent avec leurs paupières
Les épaisseurs de l'air, et c'est avec onction
Que leurs cils vibrateurs donnent une injonction
Aux courants ascendants jusqu'au ciel en litières
D'édredons nuageux, auxquels lieux la rapière
De l'amour intrigant, sans nulle componction,
Donne une meurtrissure à mon cœur en fusion
Pour le mettre en perce à l'ultime frontière
Où il se tient fantôme entre vie et néant,
Un pied du bon côté, le nerf entreprenant,
L'autre pied du mauvais, flanchant dans la confuse
Indétermination qui le saisit par ruse,
Cependant que ton cil, abaissé, fatigué,
Me clôt de ton regard et l'aigu et le gué.