Les perce-oreilles effeuillent
Les dépôts en lames orangées
Des soleils exprimés parmi les abricots.
Les perce-oreilles étendent
Les nerfs auditifs, appareillent
Les silences, innervent une étendue inerte.
Les perce-oreilles attirent
Les frissons voyageurs, les vibrations
Dispersées par les choses inaperçues.
Les perce-oreilles avec leurs pinces étranglent
Les noirceurs épousées ; ils tambourinent
Les claquements des dents des humains vides.
En dentelle, ils découpent aux rumeurs estivales ;
Ils amplifient un soupir haché des jоuіssапсеs,
Dans la fureur lavandière émanée du sрегmе.
Les perce-oreilles, en leur déambulation
Boiteuse, ont des gesticulations étrangères
Aux codes interhumains.
Les perce-oreilles adressent, avec ténacité,
Les signes - cependant - d'écouter vrai,
Aux intensités variables édifiant un corps.
Climax007,
le Trente Juillet
Deux Mille Dix-Sept,
à Lyon, en France.