Les sentiments commandent la vегgе à en briser - Littérature & poésie

Mon épée était rouillée, et j'ai défouraillé

Sous la lueur du rêve un tranchant émoussé,

J'ai constaté l'usure, mon habit démaillé

D'amoureux sans аmапt impuissant à trousser


Un serpentin de lune ; alors j'ai bien failli

M'estimer un banni, me juger remisé

Dans un Mont-de-Piété, comme article failli

Sur le marché des hommes - et plus rien à hisser


Hors la hampe flexible d'un sехe déprécié - ;

Les sentiments commandent la vегgе à en briser

Le champignon dressé ; les mots doux harponnés


Rhabillent les fiertés ; аmапts désarçonnés

Dans vos rôles établis, que vos sехes rivés

Et tendres l'un à l'autre soient vos guides privés !


Voilà, un

petit dernier !

Ici ! Les autres se raffineront !

Sergeclimax69007,

le Mardi 13 Septembre 2016


Les rimes, oui, sont toutes masculines
et certaines sont même approximatives !

Nul de chez nul comme dab

Critique littéraire expédiée comme d'hab !!!

A peine un billet d'humeur,
un articulet pour te soulager, Ji13 !

Pas mal même si le "défouraillé" du premier vers est assez maladroit, mais le tout est tres bien écrit, félicitation

En réponse au message de ash33 :

Pas mal même si le "défouraillé" du premier vers est assez maladroit, mais le tout est tres bien écrit, félicitation

Je suis d'accord, le mot n'est pas euphonique, il a un son de grossière soldatesque, et s'allie peu avec ce qui suit !!!

Oui, tu as raison, Ash33, merci !!!

Il faut supprimer "défourailler", et le remplacer ;
le seul avantage de ce mot est son caractère fougueux !

Mon épée se rouillait, j'ai sorti un acier

Dans mon rêve étranger : un tranchant émoussé...

J'ai vu la retombée, mon habit démaillé

D'homme dépareillé ; je n'aurais pu trousser


Un serpentin de lune ; alors j'ai bien failli

M'estimer hors du monde, me juger remisé

Dans un Mont-de-Piété, comme article failli

Sur le marché des mâles - et plus rien à hisser


Hormis l'axe effilé d'un sехe déprécié - ;

Les sentiments commandent la vегgе à en briser

Les belles envolées ; les mots doux harponnés


Rhabillent les fiertés : аmапts désarçonnés

Dans vos rôles établis, que vos sехes rivés

Et tendres l'un à l'autre soient vos guides privés !



Deuxième version : le vers premier

devient isométrique, de douze syllabes

comme ses frères ; "défouraillé" a été escamoté

et ne sonne plus disgracieux !

C'est mieux ! Davantage à mon goût !
Merci, Ash33 !