LES VACANCES
Après un long frimas c'était l'été que j'aime
Pour pouvoir voyager m'en aller tous les ans
Vers un riant rivage où l'on perd le teint blême,
Pour goûter au climat qui succède au printemps!
Je visite l'église ombrant au cimetière
Les chemins embaumés d'un Eden fleuri,
Les ruines d'un château, mais dont la tour entière
Conserve des combats les coups qui l'on flétri...
Puis j'arrive le soir, tandis qu'au loin décline
L'astre incandescent embrasant l'horizon.
Mais il me faut encor grimper sur la colline
Où m'attend patiemment la fidèle maison.
C'est en poussant la porte, alors que la nuit tombe,
Que la lune me donne un accueillant Ьаіsег.
Les murs silencieux, comme ceux d'une tombe,
Qui gardent le séjour censé me reposer