Paysage
Les verdeurs se dressent afin de ne pas mêler
Leurs branches renversées aux images écoulées,
Les feuilles du frisson en l'azur déroulées
Papillonnent très fines dans le printemps ailé,
Les arbustes hautains sur le roc étoilé
Sont encerclés des vents et des bises écroulées,
Ils portent leur ramure aux spirales enroulées
Du haut néant qui siffle un chant dépareillé,
Ils versent dans le ciel des flèches ébouriffées
Qui percent des nuages par leurs fières clartés,
Ils portent un beau matin aux lumières étouffées
En renversant les ombres par les ambres éclatés,
Les tiges longilignes ont des pointes édifiées
Qui font mes pupilles immensément dessillées.
Composé en ayant dans la tête une partie de l'air de Rachid Taha pour "Douce France", Climax69007, le Mardi 15 Octobre 2013.
Une tentative de paysage, avec le minimum : des arbres et un ciel, et des jeux de lumières.
Y suis-je parvenu ?
Usted lo sabe, yo no lo sé !!!
--- Selon la règle du jeu, ici, chacun est libre d'émettre ses impressions et critiques ; c'est la loi de la section dite "littéraire", quand on se mêle de pondre...