Bonsoir Climax,
Je connaissais ce document du début du siècle, mais, sans vouloir polémiquer le moins du monde, il est franchement quasiment inaudible -ça pleure, c'est instable, ce n'est pas toujours juste, et la voix paraît vieille, alors qu'il n'avait que 44 ans alors- et ne rend en rien justice à la beauté réputée des voix de castrats en général, et à la sienne en particulier, alors qu'il était surnommé "l'Ange de Rome" tant sa voix était angélique.
Aucune véritable idée de ce que cela pouvait être dans la réalité.
N'oublions pas que lorsqu'un castrat parvenait à la célébrité, il était adulé, courtisé et couvert d'or. Ici, sans être ironique, pardonne-moi, je ne donnerai malheureusement pas un sou pour cette voix de Moreschi dans ce document...
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mais ce document à le mérite d'exister, et c'est un témoignage unique.
Cela ne se rapproche même pas, ou, pour te faire рlаіsіг, que de très très très très très loin ... des voix de contre-ténor car eux jouissent de leur intégrité physique, 'énormissime' différence quant à la qualité du timbre !
Par contre, Deller, contreténor, dans "O Solitude" de Purcell n'a jamais, à vce jour, été égalé. son ingterprétation reste légendaire, d'une très grande beauté et intériorité, et parfaite musicalité.
Le contreténor est un vrai ténor, voix d'homme qui utilise pour les aigus sa voix de tête ou de fausset.
Le haute-contre, dans le baroque français, est une voix masculine de tête, plutôt dans le régistre de l'alto, encore plus aigu que le ténor, un ténor léger (Lully, Rameau).
Pas toujours facile de faire les subtils "distinguos" !
Merci pour ces documents, tous deux exceptionnels.