Loi Travail-Des manifestions qui dérapent à Nantes - Politique & Droits des homosexuels

Nantes : la manifestation contre la loi travail dérape


Des heurts ont éclaté entre les opposants au texte et les forces de l'ordre au cours desquels des journalistes ont été pris à partie.

Publié le 09/04/2016 à 20:21 - Le Point.fr

Des heurts ont éclaté à Nantes entre les opposants au texte et les forces de l'ordre au cours desquels des journalistes ont été pris à partie.
Des heurts ont éclaté à Nantes entre les opposants au texte et les forces de l'ordre au cours desquels des journalistes ont été pris à partie.

Des heurts ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre samedi à Nantes, à l'occasion d'une nouvelle mobilisation contre la loi travail qui rassemblait, dans une ambiance très tendue, 2 600 personnes, selon la préfecture, 15 000, selon la CGT, et au cours de laquelle des journalistes ont été pris à partie.

Six personnes ont été interpellées et plusieurs conduites au poste de police pour des vérifications d'identité, selon la préfecture. En début de soirée, il restait de petits groupes épars en ville, mais le gros de la manifestation s'était dispersé tandis que débutait, place du Bouffay, vers 19 heures, la 5e Nuit debout de Nantes. Environ 300 personnes étaient réunies en cercle, avec une table au milieu recouverte d'une Ьапԁегole « Solidarité contre les violences policières ».

Au cours de la manifestation, les forces de l'ordre ont été à plusieurs reprises la cible de projectiles divers, pavés, cailloux, bouteilles et œufs, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Elles ont répliqué en tirant des grenades lacrymogènes et en faisant usage de lances à eau pour empêcher l'accès à l'hypercentre. En début de manifestation, un groupe de 7 ou 8 journalistes, photographes et reporters d'images a été pris à partie, poursuivi et caillassé par une trentaine de très jeunes gens, vraisemblablement mineurs et ne se réclamant d'aucun syndicat, a rapporté un photographe de l'Agence France-Presse, lui-même poursuivi. Ces jeunes, visages masqués, cherchaient apparemment à leur voler leur matériel.

Ces jeunes s'en sont également pris, peu auparavant, à une équipe de BFM TV qui faisait un direct. Ils ne sont pas parvenus à voler leur matériel, mais l'un des journalistes a reçu un coup de poing et a eu une dent cassée, a raconté l'un des deux journalistes de BFM TV, Pierre-Emmanuel Becet, à l'Agence France-Presse. Des scènes de violences urbaines se sont répétées à plusieurs reprises par la suite avec des groupes de plusieurs dizaines, voire de centaines de jeunes, qui tentaient de dresser des barricades avec des éléments de chantier, ou lançaient des projectiles sur les forces de l'ordre, avant d'être repoussés à grand renfort de gaz lacrymogènes.

D'abord place du Commerce, où se trouve une importante station de tramway, puis, longuement, devant le CHU environné de nuages de lacrymogènes, et par la suite plus à l'est et plus près du centre-ville, devant le carré Feydeau. De nombreux mobiliers urbains ont été dégradés - abribus brûlés, poubelles incendiées -, ainsi que des agences bancaires ou immobilières, notamment celle de Vinci immobilier, société du groupe Vinci, le concessionnaire du projet contesté de futur aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.

En début d'après-midi, un premier cortège, composé d'environ 200 personnes, majoritairement des jeunes, avait quitté la place du Bouffay, dans le centre-ville, afin de rejoindre celui de l'intersyndicale réuni sur l'île de Nantes. Avant le départ, un des participants avait expliqué au mégaphone que cette manifestation était organisée pour protester « contre le capitalisme et la misère sociale ». « On n'a rien contre les commerçants du centre-ville, les adultes doivent encadrer les plus jeunes », avait-il ajouté, alors que des vitres de commerces et d'établissements bancaires avaient déjà été brisées lors de précédentes manifestations, le 5 avril et le 31 mars notamment.


Ma question est ; et par chez vous, est-ce qu'il y a aussi des "casseurs" comme on les surnomment ici qui saccagent tout juste pour le рlаіsіг et sans vraiment savoir de quoi il retourne ? Un de mes collègues m'a même avoué avoir repéré deux types qui s'en prenaient aux rails d'une ligne de tramway à coup de scie circulaire... Navrant, vraiment.

En réponse au message de chive :

Ma question est ; et par chez vous, est-ce qu'il y a aussi des "casseurs" comme on les surnomment ici qui saccagent tout juste pour le рlаіsіг et sans vraiment savoir de quoi il retourne ?

Rien de bien méchant dans la région et les "nuit debout" sont étrangement calmes ...

C' était ce dimanche place de la Comédie à Montpellier :

http://www.midilibre.fr/2016/04/10/montpellier-la-manifestation-pro-kurde-degenere-sur-la-comedie,1314483.php

Rien a voir avec la "loi travail"

En réponse au message de textoo :

Rien a voir avec la "loi travail"

"Ma question est ; et par chez vous, est-ce qu'il y a aussi des "casseurs" comme on les surnomment ici qui saccagent tout juste pour le рlаіsіг et sans vraiment savoir de quoi il retourne ? Un de mes collègues m'a même avoué avoir repéré deux types qui s'en prenaient aux rails d'une ligne de tramway à coup de scie circulaire... Navrant, vraiment."

Oui je pensai en rapport avec le titre, bref le résultat est le même ...

Même si je ne cautionne en aucun cas la violence, je peux comprendre que les organes de presse, malheureusement au travers des journalistes, finissent pas être pris a parti.
Et en parlant des casseurs, j'avais vu une vidéo bien sympas a la biennale de Venise! Une artiste ukrainienne je crois, dont le nom m'échappe. Depuis je rêve que le peuple français se transforme en pilleurs de fnac, carrefour et ikea.

Alors sur 10 000 étudiants on va toujours en prendre une minorité pour généraliser et faire passer les jeunes pour des Ьгапlеuгs de service qui vont pas en cours et qui casse. Bravo le point

En réponse au message de lessismore :

Même si je ne cautionne en aucun cas la violence, je peux comprendre que les organes de presse, malheureusement au travers des journalistes, finissent pas être pris a parti.
Et en parlant des casseurs, j'avais vu une vidéo bien sympas a la biennale de Venise! Une artiste ukrainienne je crois, dont le nom m'échappe. Depuis je rêve que le peuple français se transforme en pilleurs de fnac, carrefour et ikea.

Tu es contradictoire et mal informée d'ou l'importance de se renseigner des fois...