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Lorsque tout sera fini - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Lorsque tout sera fini
  • peter_pan Membre émérite
    peter_pan
    • 1 décembre 2012 à 08:29
    Lorsque tout sera fini

    le coeur saigne

    de la couleur aigue

    née dans les flammes

    engendrées par l'égo

    la peur reigne

    aux quatres coins,des rues

    de la citée de l'ame

    torturée par les maux

    combien d'années

    reste t'il à vivre

    sur la terre du volcan?

    l'étérnité

    est devenue ivre

    de l'attente de sultan

    partir loin de la vie

    du feu et des епvіеs

    demeurer sans avis

    devant les cieux de la vie

    demeurer sans avis

    le coeur saigne

    ces gouttes de sang

    qui a aucne poitrine

    ne saigne sur la terre

    et l'ame baigne

    dans un lac dément

    derriére la vitrine

    des yeux de la chair

    l'étérnité

    a vielllit de pitié

    au son de cris

    de l'esprit en deuil

    un autre été

    devenu héritier

    du froid aigri

    sous boit de chevreuil

    souffre encore

    sans plaindre ton corps

    car l'atomme de foi

    n'est pas encore roi

    souffre donc la vie

    par le feu de tes pas

    et lorsque tout sera fini

    tu me remercieras

    cood gee
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 1 décembre 2012 à 22:14
    Lorsque tout sera fini
    Il restera cette епvіе
    De croquer encor la vie
    Pour que ne vainque l'ennui ;

    J'irai encor vers Cythère,
    Le cœur lourd tout comme un fer,
    Je serai imbu d'amer,
    Mais guignerai d'autres terres ;

    Quand la vie aura tranché
    Nos amours dilacérées,
    Nos ivresses emportées,
    Nous serons comme penchés

    A guetter dans les bouillons
    Des futurs à l'horizon,
    De notre plaie l'onction,
    De nos liens les aЬапԁons ;

    Nous verrons les fureurs blanches,
    Au souvenir hanche à hanche ;
    Et notre barque en revanche
    Vers d'autres ailleurs s'épanche.

    Il ne reste que la cendre
    Engloutie qu'on vient épandre,
    Il nous reste à nous répandre
    Loin l'un de l'autre à la tendre

    Ligne d'horizon élue,
    Quand nous ne nous verrons plus ;
    Et la mémoire en surplus
    Sera à peine ténue.


    Je rêve de ces tournois poétiques où les lettrés de la Chine et du Japon, sur un thème, pendant une nuit entière, rivalisaient, se complétaient, faisaient entendre un son à peine distinct d'un autre mais pourtant différent, venaient apporter une note furtive et mélancolique ou sonnante et joyeuse ; aussi, je me permets (mais l'on sait bien que je me permets peu !!!) de répondre sous cette forme dans l'espoir qu'un troisième ou une troisième viendra faire entendre, ici, sa note, avant qu'un ou une quatrième, etc.

    Oui, les joutes poétiques anciennes, du Japon et de la Chine, pourquoi les abandonner ? Parce que c'est ancien ?

    A ce compte-là, comme nous sommes faits d'ancien et d'un peu de neuf, comme nous sommes déterminés et minés et ranimés par le passé - et traversés de part en part par ce passé -, tout comme nous sommes les agents agis d'un avenir qui ne s'est pas encore tu et dont nous sommes les аmапts inquiets, c'est récuser une tradition qui - lointainement - nous a fondés.

    Allez, s'il vous plaît !!!!

    Jouons, un peu !
  • peter_pan Membre émérite
    peter_pan
    • 2 décembre 2012 à 10:26
    C'est trés fort climax pourquoi pas jouer sympat

    a qui le tour ?

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