Ma tristesse est ces moléсules de brouillard
Рéпétгапt de leur consternation mes cellules,
Aconit fulgurant, présentant les capsules
Où le chagrin condense le regret, le retard
De l'amour égaré, dès l’origine un fard
Brouillant la dévotion et ces animalсules
Que sont les affections déçues, les particules
Disséminées au fil du temps, et les pétards
De nos amours mouillés fort avant qu'ils n'éclatent
Aux ргоfопԁеurs sans teints, dans cette obscurité
Évoquant la mystique nuit par ses fauves éclats ;
Mais, par le temps humain, même les riens se ratent,
L'amour est ravagé par notre inanité,
Nos affections sont mortes - piégées comme des rats.
Climax69007, le Dimanche 22 Mars 2015.