Marc Ogeret & Aragon : amour & humanité - Musique & cinéma

Pour la plupart, nous n'étions même pas en puissance dans les organes de nos parents !!! Et pourtant, je ne remonte pas à des temps antédiluviens !!! Je ne l'ai jamais vu sur scène, ni à la télévision.

Je viens de découvrir son visage, grâce aux fabriques de conserves de la mémoire humaine.

Par contre, depuis des années, chaque fois que je l'entends chanter Louis Aragon, il me bouleverse.

Je vous laisse apprécier cette voix d'un temps où l'on chantait sur scène, où l'on apprenait son métier non pas devant des jurys de la télévision mais en passant en première partie d'un chanteur consacré et en chantant dans les rues et sur les places aux beaux jours.

J'ai déjà entendu parler de cet artiste . Merci de l'avoir partagé .amicalement

Mon Dieu, la dernière me ferait presque croire en Dieu !



Et la dernière me fait pleurer : je suis le petit-fils de deux mineurs qui ont, comme tant d'autres, afflué vers les puits des mines de charbon...

- Deux CD que j'ai sous la main &
où la voix de Marc Ogeret se fait entendre
& comme cet homme possède son art, il choisit ses textes :

"Le condamné à mort", de Jean Genet, dit et chanté par Marc Ogeret, mis en musique par Hélène Martin, (c) 1970 Cavalier, (c) 1991 EPM / ADES pour le CD, code à barres 3229269827624, EPM 982762

&

"Louis Aragon" par Hélène Martin, Monique Morelli, Francesca Solleville, Léo Ferré, Marc Ogeret ; collection "Anthologie de la chanson française - Chansons de poètes", (p) 1997 EPM / ADES, code à barres 3229269842627, EPM 984262

Quand Aragon se souvient de ses vint ans, quand il a eu à occuper la Rhur après la guerre de 1914-1918, texte où se retrouve la veine antimilitariste de sa jeunesse surréaliste, lui qui avait rencontré André Breton à l'occasion du carnage et qui lisait avec lui "Les Chants de Maldoror" ; après il devint un membre des instance du Parti communiste français stalinisé, et il en a épousé tous les virages (patriotiques, chauvines, nationalistes, maintenance du régime en place, contre-révolution) jusqu'à sa mort ; aussi est-il un personnage éminemment bifide (à deux faces) !!!





Vous excuserez les horreurs orthographiques : en effet le titre devrait être écrit "Les larmes se ressemblent" !!!