Cette force qui me ferait décrocher la lune et les étoiles, et dont ils veulent me priver.
Me blottir dans tes bras, où tout n'est que tendresse
M'endormir près de toi, connaître d'autres ivresses
Pour que notre bonheur donne raison au destin
Et qu'unis nos deux coeurs partent ailleurs, bien plus loin
Mais tout à coup j'ai peur, d'elle, d'eux, de tout. Je crains ses silences.
Le son de sa voix. Je tremble et je me perds dans la réalité.
Je ne sais plus. Dans ce monde où tout se veux réglementé, normalisé.
Je ne comprends pas ce qu'ils me crient,
sans cesse indéfiniment. Mon esprit se perd dans ces récriminations.
Pourquoi me dit-on qu'il ne faut pas, que de tout ça rien n'est vrai ;
que je me nourris d'illusions, que la vie ça n'est pas ça ;
que je dois t'oublier et retrouver le droit chemin, mais où est le droit chemin ?
Je croyais qu'il me suffisait de suivre mon coeur.
Où est cette route et quelle est-elle, si elle n'est pas l'amour ?
Où est ce mal dont ils me parlent ?
Quelle est ma faute,
ce sentiment dont je devrais avoir honte mais dont je me sens fière près d'elle ?
Pourquoi me sentir coupable ?
Et de quoi ?
Qui sont-ils, eux qui ne comprennent pas que mon coeur brume pour elle ?
Je sens ces regards accusateurs et terribles,
qui jugent ce qu'ils ne comprennent pas.
Je me tais et je pleure.
Je les plains de ne pas connaître ce sentiment intense et ргоfопԁ,
cette сhаlеuг qui s'immisce chaque jour plus ргоfопԁ dans mon être ;
cette force qui me ferait décrocher la lune et les étoiles,
et dont ils veulent me priver.
Ils m'effraient, car ils ne comprennent pas.
Ils me voient comme une bête curieuse ;
comme un être dénué d'humanité, contre nature.
Ils sont tous fous, et je crois que la folie s'empare de moi, sans elle...
J'avais cru que tout était simple. J'avais fini par le croire, à force de toi...