"Mistiçu" du Cap-Vert -- Ça balance ! - Musique & cinéma

Le groupe "Mistiçu" joue et chante à Lisbonne, dans le quartier central et touristique du Chiado (vous avez là, notamment, la FNAC de Lisbonne et la brasserie "A Brasileira" avec la statue en bronze de l'écrivain Fernando Pessoa prenant son anisette).

Rude concurrence entre groupes, devant la station de métro, mais jugez-en : un garçon - ma foi - charmant et charmeur, vепԁant le CD du groupe, accompagne les chansons par des mouvements acrobatiques et avec des maracas.











De la joie, de la dextérité, encore des progrès à faire sans doute, après tout leur matériel est celui des pauvres, et chaque jour ils se sont fait une place ici en plein centre de Lisbonne, en chantant dans le créole de base lexicale portugaise, parmi les danseuses du ventre et le clown qui garde la posture sans ciller !

Chaque fois que j'ai entendu parler de chansons du Cap Vert c'était au sujet de Césaria Evora "La chanteur au pieds пus" comme quoi !

Eh oui, Superbi, c'est l'effet du commerce, de plus cette Dame est inoubliable, et enfin ses chansons restent dans le cœur de tous les Cap-Verdiens et des amoureux du Cap-Vert.

Mais les genres "fuпana", "coladeira", "morna" ont précédé Cesária Évora et lui survivent : signalons le groupe "Finaçom" (enregistré grâce au centre culturel français et Yves Loude, l'ethnologue lyonnais), Bau (guitariste de Cesária Évora et jouant seul par ailleurs) , Mayra Andrade la grande étoile actuelle et bien d'autres, ah, Tito Paris !

Tiens, Superbi, la finesse de Bau !

Un morceau où les voix ont un je ne sais quoi de touchant, de Mistiçu.

Le Cap vert c est tout calme respectueux gentiese beauté dommage pour le volcan qui est sur lile de fogos qui a fait des dégats je les vue c est monstrueux et sur cette ile quil avait toutes leur régoltes je vous laisse deviné la suite pour c est malheureux ?

Oui, les terres volcaniques sont fertiles mais cruelles, et encore heureux que ce ne soit pas un volcan à explosions soudaines sur l'île de Fogo, sinon des êtres humains mourraient ! C'est bien assez que des villages soient détruits par les laves écoulées.