Mon âme est chevillée par la coulée du sрегmе
A mоп согрs univers avec sa Voie Lactée ;
Et je suis parcouru par les années-lumière
Des astres disparus venus d'infinités ;
La blancheur est mon pré, mon aire et ma saison ;
Traversé des soleils j'ai des fantômes errants
Depuis la nuit des temps, à perte d'horizons ;
Ma fusée, davantage que le Saint-Sacrement,
A des frissons sauvages et puis la douce onction
Du mâle enchantement, du mâle avènement ;
Mes bras sont des tгоus noirs retenant la matière,
La fractionnant très tendre jusqu'à ses particules
De cendres et d'amours, d'attractions et de terres,
De fermes répulsions, d'infimes moléсules ;
Et dans l'évanescence, j'entends enfin qui batte
Un cœur échec et mat, et le mât de velours
Dresse mon drap constellé de lait qui se baratte ;
Je déclare au néant l'éternité d'amour ;
La mort est revenante et me rançonnera,
Me mettra au cercueil relativement bas ;
Mais l'univers entier ne se peut décimer,
Point de peines et soyez par les pleurs assistés ;
Me voici confiné aux frontières absentes ;
Répandu par les gouffres je suis dans les descentes
Des atomes en pluies créant l'ultime espace
Qui sera le premier, des atomes en bourrasques
- Temporels créateurs de ce corps fait d'étoiles
Et des vides inconnus, mon fidèle poitrail !
Climax69007.