Mon amour au secret, il n'y a plus de jour
Dans l'emprisonnement où les cercueils craquellent ;
Tu étais ma parole mais elle n'a plus d'atour
Où les sonorités vagues se démantèlent ;
Tu étais mon grenier, avec le fier contour
De tes yeux en myriades, ces mondes qui appellent
Dans la nuit des orbites les grains du bon secours
Marqués des étincelles ; les mots se dépareillent
- Mots démonétisés sous ma langue glissés -,
Les mots délimités par leur signifiance
Embrassent à grand-peine la portion d'une hanse
- Où les éclats reposent sur l'écrin noir lissés - ;
Mais des humeurs subtiles, des ors naïfs, premiers
De tes prunelles hantées scintillent les viviers ?
Climax69007, le Samedi 14 Mars 2015.