Mon Arabe au feu de son corps a des éclats
De Méditerranée ourlée par les bourrasques,
Et sa tendresse glisse en bateau qui embarque
Sur sa peau-libellule et froissée par l'émoi ;
Mon Arabe est hautain et il dresse son mât
Impérial et joyeux, sans emprunter de masque :
Au désir ombrageux, il vient fléchir son arc
Qui me lance des traits de satin et de soie ;
Mon Arabe ne m’appartient pas, il le sait ;
Le possédé c'est moi, aux désirs qui prospèrent
Au cœur de son absence, où il va séduisant
D'un regard soutenu, avec des feux-follets,
L'exilé errant loin des chaleureuses terres
Ombragées de son rire, où il brille un aimant.
Climax69007, le Samedi 16 Février 2013, à 22h42
- En souvenir d'un charmant Libanais, c'était il y a longtemps. Il était francophone, sunnite, compositeur, et charmeur ; il faisait l'amour comme un dieu ; il avait des attentions que je ne savais pas comprendre, dans ma sauvagerie.