Mon loulou, mon marlou, ton visage de frappe
Délaissée dans un lit dit la férocité
Espérant les douceurs, ô garçon visité
Par les tendresse pâles ; ta dureté qui happe
Le regard visiteur ne ferme qu'une trappe ;
Adouci des poils courbes, te voici dénoncé
Par ton poitrail bruni : un gars brut engoncé
Dans son corps véridique, faudrait-il qu'on te lape ?
Tu es fiévreux et dru, mon аmапt inconnu
Et pays de Cocagne ; ton aspect de fabrique
Te laisse transparaître ; tu enfermes, en ton пu,
Les violences inertes, la soie avec la trique !
Je dessine tes lèvres par mes ԁоіgts, je prends vie
Par tes contours humains ; et mon désir t'епvіе !
Serge !
PS: j'aimerais rappeler
à mes lecteurs,
surtout ici, Ton Gay,
où l'on cherche
des clés dans la vie
personnelle des autres,
une règle de base
de la littérature !
Celui qui raconte
(le narrateur)
n'est pas à confondre
avec l'auteur
(le scripteur),
moi, Serge !
Et le scripteur
use comme il l'entend
du narrateur, et
il le modèle
à sa guise !!!
Un récit n'est pas
une autobiographie ;
et toute autobiographie
est une reconstruction
travaillée par l'imaginaire
pour réaménager
la mémoire
d'un vécu !!!