Mon Portugais pave au moyen de carrelets
Les boulevards du cœur, les habillant de l'ocre,
Parent du flamboyant soleil ; la médiocre
Piétaille des granits fuпéraires et laids
Là n'est pas à sa place ; jouer aux osselets -
En lançant au hasard un squelette qui troque
La vie contre la mort, dans le jeu équivoque
De la vie dépassée, des horizons simplets -
Souligne la blancheur carnivore et vorace
Des jours chauffés à blanc paressant dans l'azur.
Et le cri des oiseaux lâche une chanson blanche.
Mon Portugais n'a plus aucuns lieux ni sa place ;
Décharné, démembré, son destin est très pur :
Il s'enfonce à la terre, muette est la pervenche..
Climax69007, le Vendredi 18 Avril 1014.