Musique baroque du Brésil - Musique & cinéma

Un merveilleux CD est disponible en France, intitulé, "O Amor Brazileiro", par le groupe "Vox Brasiliensis", avec la très belle voix de Tiago Pinheiro, ténor, et la voix divine de Rosemeire Moreira, soprano.

Voici quelques morceaux de ce merveilleux double CD édité par "Les Chemins du Baroque"...

Je vous laisse découvrir ou redécouvrir....
Tant de beauté !









Le dernier morceau n'est pas du fait de "Vox Brasiliensis", pour lequel nous devons aussi souligner la remarquable interprétation à la flûte de Roberto Kanji.

Merci pour la découverte, j'aime beaucoup la troisième vidéo !

Comment ça, c'est parce que je suis flutiste ? Mais pas du tout

C est de la musique tres plate et dole a mourir

C est de la musique tres plate et dole a mourir

Bien entendu, la "démocratie" permet tout ; elle permet même l'expression d'un désaccord esthétique, expédié en une ligne ; cette musique date du dix-huitième siècle, elle donne un répertoire à de belles voix (belles dans leur ampleur, leur tenue, leur absence de fêlures) et ce n'est certes pas les radios majoritaires qui en inculqueront, sinon le goût, au moins quelques notions. Aussi sonne-t-elle étrangère et étrangement : le qualificatif "plate" me laisse perplexe ; j'essaie de me l'expliquer !!!

Le propre de cette musique est de s'inspirer de genres populaires brésiliens, comme le "lundum" ou la "modinha", pour en faire de la musique dite "savante" ; ainsi, dès ses débuts, la musique au Brésil a su allier le plus populaire et l'élaboration savante : c'est une marque frappante de ce pays (par exemple, Vinicius de Moraes, un des plus grands poète brésiliens du vingtième siècle a écrit les plus belles bossas) : c'est quand même une particularité intéressante, non ?

Quoi qu'il en soit, la musique a une histoire ; cette histoire comporte des beautés (qui n'exigent ni prosternations ni agenouillements ni mises au pinacle) ; et avant le rock, le blues, le rythm'n blues, la variété calibrée, il y a eu aussi cela.

"Modinha" de Marcos António Portugal (1762-1830) pour une voix.
Soprano : Isabel Alcobia
Clavecin : Mário Marques Trilha


Texte :
"Cuidados tristes cuidados
Voai onde está o meu bem.
Dizei-lhe que sois cuidados
Mas não lhes digais de quem.
Porque se ela vos percebe
Se vos chega a perceber
Não há de porque sois meus
Não vos há de receber.
Desejos vivos desejos
Que he o qu'inda vos detem.
Mostrai como hides crecendo
Mas não lhe digais em quem" (...)